Les travaux issus du séminaire « École et République » ont permis d’élaborer un indice de qualité des systèmes éducatifs. Il faut pousser la réflexion pour aller encore un peu plus loin.
L’enquête PISA sur l’enseignement dans le monde est basée sur les performances moyennes des élèves. Il faut prendre d’autres éléments en compte pour un meilleur classement et établir un nouvel outil.
Francis Bloch, Paris School of Economics – École d'économie de Paris
Il existe une marge importante pour améliorer la politique de logement social en France, en réformant les méthodes d’attribution et d’échanges, comme les politiques de loyer
Alors que le baccalauréat a plus de 200 ans, il faut s’interroger sur le sens et l’utilité de cette épreuve gigantesque qui demande des moyens énormes et dont le sens pédagogique interroge.
La loi travail marque une forte évolution du droit du travail. Une évolution qui devrait résulter de la volonté générale, et non pas du 49.3. Mais l’Euro pourrait étouffer les débats.
Le rôle des collectivités locales dans le paysage de l’enseignement supérieur et de la recherche s’est développé en France. Mais quel est leur vrai poids stratégique et politique ?
En 1995, la France était « à l’arrêt ». En 2006, le CPE unissait jeunes et salariés contre lui. Et en 2016 ? Le mouvement peine à mobiliser, révélant avec acuité la crise du syndicalisme en France.
L’histoire du collège en France est une longue histoire de réformes avortées. Celle engagée par la ministre de l’Éducation, qui repose sur de louables intentions, provoque aussi la controverse.
Claude Patriat, Auteurs historiques The Conversation France
Un texte peut devenir loi tout en ayant été rejeté par le Sénat et sans avoir été voté par l’Assemblée nationale. Comment ? Grâce au couperet de l’article 49.3.
Ouvrir l’école aux artistes et aux chercheurs, créer un observatoire du vivre ensemble… Deux pistes parmi d’autres pour répondre aux vraies questions posées par la refondation de l’école.
Replacé à la une de l’actualité par les manifestations contre la loi El Khomri, le rapport administratif de septembre 2015 n’augure rien de bon pour le futur de l’université française.
À l’étranger, les grandes institutions se vendent comme des marques. En France, nous ne sommes toujours pas entrés dans la course à l’enseignement supérieur mondialisé.
La mobilisation contre la loi El Khomri ne faiblit pas. Cette contestation va bien au-delà du projet de loi. Elle traduit un rapport au monde et une forte volonté de changement.
En défense de la loi El Khomri : on ne doit pas craindre le développement d’un droit social conventionnel et inclusif, au plus près des salariés et des besoins de l’action productive.
Facebook, Twitter, YouTube, pétitions en ligne : le mouvement social passe de plus en plus par le numérique. Des instruments qui permettent aussi de faire irruption dans le débat public.
Claire Thoury, Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3
La mobilisation étudiante autour de la loi travail est particulièrement innovante car elle croise des pratiques très modernes à des pratiques plus traditionnelles.
L’université n’appartient ni aux étudiants, ni aux gouvernants, ni même aux « enseignants-chercheurs ». Elle est au service de la connaissance et les réformes en cours ne vont pas dans le bon sens.
Professeur en sciences de l'éducation, Institut Catholique de Paris, Co-directeur du séminaire de recherche Ecole et république, Collège des Bernardins
Professeur de théologie à la la Faculté Notre-Dame, co-directrice du séminaire de recherche Ecole et république du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins