La loi qui vient d’être adoptée par l’Assemblée nationale promet de renouveler l’évaluation du système éducatif et la formation des enseignants. Avec quelques incertitudes toutefois en arrière-plan.
Dans le cadre du projet de loi Blanquer, un amendement prévoit la création d’« établissements publics des savoirs fondamentaux ». Mais quelles compétences inclut-on vraiment dans ce socle ?
Les options choisies en terminale pouvaient jusqu’ici rapporter des points au bac. Un avantage sur lequel la prochaine réforme du lycéen tourne la page. Sauf dans le cas du latin et du grec.
En 1990, une réforme publiée au Journal Officiel est revenue sur le pluriel des noms composés, l’usage des traits d’union et des accents circonflexes. Des changements encore peu connus.
Entre le travail réel des enseignants et sa reconnaissance par leur hiérarchie, il existe un fort décalage, source de malaises qu’ont remis en lumière les mouvements #Pasdevague et « stylos rouges ».
Les revendications des « gilets jaunes » illustrent une nouvelle fois le manque de pédagogie de l’exécutif sur le respect des contraintes liées à l’appartenance de la France à la zone euro.
Les travaux de plusieurs prix « Nobel » et les économistes comportementalistes convergent avec le ressenti à l’origine de la colère sociale qui s’exprime depuis mi-novembre.
La gouvernance des entreprises subit tout un ensemble de mutations qui font que les directions sont parfois amenées à les conduire de manière insoutenable.
Sont-elles un tremplin vers une société plus bienveillante ? Ou marquent-elles une volonté de repli sur soi ? Derrière la diversité des pédagogies nouvelles, il y a toujours des finalités politiques.
Les travaux portant sur l’organisation des mouvements sociaux en sociologie permettent de comprendre les caractéristiques inédites de cette dynamique et les moyens d’y répondre.
Le plan « Ma santé 2022 », qui ambitionne de réformer le système de santé français, prévoit un redéploiement des moyens au sein d’une enveloppe globalement stable. Insuffisant ? À surveiller…
Les gouvernements successifs, qui ont lancé une réforme tous les cinq ans en moyenne depuis 60 ans, n’ont jamais été guidés par des considérations économiques, démocratiques ou de gestion.
En axant le plan « Ma santé 2022 » sur les soins, le gouvernement a peut-être manqué l’occasion de faire le lien entre un système de soins rénové et les enjeux de santé intersectoriels.
Jean-Marie Januel, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Mis en place après-guerre, le système de santé français n’est plus adapté aux besoins de la population. Nécessaire, sa refonte implique de pouvoir évaluer son efficacité. Ce qui n’est pas simple.
La transition vers le régime unique envisagé par le gouvernement pose au législateur un certain nombre de questions dont les réponses sont loin d’être évidentes.
Professeur en sciences de l'éducation, Institut Catholique de Paris, Co-directeur du séminaire de recherche Ecole et république, Collège des Bernardins
Professeur de théologie à la la Faculté Notre-Dame, co-directrice du séminaire de recherche Ecole et république du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins