L’électroménager occupe une place importante dans la consommation énergétique du logement. Plusieurs obstacles restent à lever pour encourager les Français à choisir des appareils plus performants.
Le choix du géant américain pour diffuser le championnat ne résout pas le problème du coût d'accès au football français pour le consommateur et reste discutable fiscalement.
Pierre Galio, Ademe (Agence de la transition écologique)
Parfois mal comprise, la sobriété ne vise pas à remettre en cause le confort ou le bien-être, mais à les intégrer à un modèle économique fondé sur une croissance en valeur et non plus en volume.
Les recherches en biologie ont mis en évidence les singularités du sens de l’odorat, les sciences de gestion montrent son importance quand le consommateur mémorise et évalue un produit.
Le packaging des Produits de Grande Consommation (PGC) est la matière première de nombreux artistes contemporains, qui interrogent notre rapport aux objets et aux déchets.
Des blocages relatifs aux investissements et aux évolutions organisationnelles nécessaires, mais aussi au comportement du consommateur, freinent l’adoption du label prévu par la loi Pacte.
Ces produits innovants, qui pourraient contribuer à limiter les phénomènes d’alcoolisme, souffrent encore d’un défaut de légitimité auprès des consommateurs.
Anaïs Rocci, Ademe (Agence de la transition écologique)
Certains moments de rupture provoquent des changements dans nos routines, et sont l’occasion d’adopter des pratiques plus favorables à l’environnement… à certaines conditions.
Une étude montre que les récentes préoccupations environnementales sont en partie liées aux priorités sanitaires du contexte de pandémie, l’effacement des unes pouvant entraîner celui des autres.
Un cadre de référence, porté par une autorité légitime et qui prendrait en compte l’impact de l’entreprise sur la société, rendrait visibles les responsabilités des différents acteurs.
Nico Heuvinck, IÉSEG School of Management and Yi Li, Macquarie University
Une expérience montre que les participants estiment qu’un produit est plus sain à partir du moment où son poids est inférieur à un autre plus lourd, même si ce dernier est moins calorifique.
Des entreprises qui se classent bien sur certaines listes évaluant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), arrivent en bas d’autres listes. À quels classements se fier ?
Les plates-formes digitales alimentent une concurrence par la rapidité entre utilisateurs, les poussant à être les plus réactifs, les plus à la mode et les plus avertis.
Les investisseurs scrutent notamment les âges du whisky et de la bouteille mais aussi la réputation de la distillerie afin de réaliser les meilleurs placements.
Ce modèle développé aux États-Unis aide les clients à faire le choix entre les marques mais livre aussi des enseignements macro-économiques. Son adaptation en France pourrait être intéressante.
La crise a transformé les besoins des clients, qui se disent aujourd’hui plus sensibles aux communications numériques qui dépassent le seul champ commercial.
La promotion de nouvelles pratiques plus responsables apparaît comme un levier pour dépasser le clivage entre deux domaines généralement perçus comme antinomiques.
Pour combler le manque de proximité avec les consommateurs, les marques peuvent miser sur la gamification, l’« edutainment » ou encore les dispositifs « phygitaux ».
Professeur Emérite de Nutrition Université Sorbonne Paris Nord (Paris 13) - Praticien Hospitalier Département de Santé Publique, Hôpital Avicenne (AP-HP), Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord