De nombreuses réserves marines riches en biodiversité jouxtent les littoraux et leur population. Ces zones-là restent cependant sous représentées parmi les aires marines protégées.
Pour évaluer la biodiversité marine, une nouvelle approche, basée sur l’ADN environnemental, cet ADN que laissent les espèces dans leur milieu, semble très prometteuse.
Une étude menée sur des tomates et des vignes montre que ces algues, déjà connues pour leur richesse en agar-agar, ont une capacité de biocontrôle prometteuse.
Amandine Cornille, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) and Karine Alix, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
Face à l’effondrement de la biodiversité, il y a urgence à protéger la diversité génétique des espèces. Or, pour préserver les arbres fruitiers, les banques de graines ne suffisent pas.
Si la haie a d’abord servi à matérialiser la propriété privée, elle a aussi été pourvoyeuse de richesses avant que son utilité économique soit mise en cause et que son entretien devient coûteux.
Jérôme Comte, Institut national de la recherche scientifique (INRS); Christophe Langevin, Institut national de la recherche scientifique (INRS), and Naíla Barbosa da Costa, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
De nouvelles techniques permettant de surveiller en temps réel la santé des lacs en analysant leur microbiome pour anticiper et répondre aux menaces environnementales, telles que les cyanobactéries.
Des débris et déchets marins menacent le littoral isolé de l'Antarctique et ses écosystèmes marins uniques. Car sur ces déchets peuvent se greffer des espèces étrangères à l'Antarctique.
Partout où l'humain met le pied, il introduit des espèces non-natives pouvant devenir envahissantes. Certains animaux et végétaux utiles à l'humain se retrouvent ainsi tout autour du globe.
Disparu à l'état sauvage à la fin des années1960, le cheval Przewalski a été introduit en Lozère dans les années 1990. Là où ces chevaux paissent, on constate une plus grande diversité végétale.
Ces paysages marqués par un lourd passé industriel voient peu à peu se développer une biodiversité insoupçonnée, du fait de la transformation de la roche extraite des mines.
Les contacts entre l'homme et la faune sauvage vont se multiplier sur plus de la moitié de la planète. Une nouvelle étude montre où les humaines et les animaux sauvages devront le plus cohabiter.
Les Canadiens connaissent bien les hivers froids où tout semble être gelé dans la nature. Toutefois, plusieurs animaux demeurent actifs en hiver, même sous la couverture de glace des lacs.
Suzanne Bonamour, Norwegian University of Science and Technology
Avec l’augmentation des températures, les espèces doivent s’adapter. Les cormorans migrent ainsi de plus en plus. Mais ce changement pourrait-il passer dans leurs gènes ?
La lutte contre le myriophylle à épis, une plante aquatique envahissante dans les lacs nord-américains, doit être mûrement réfléchie avant d'être entreprise, car elle est coûteuse et perpétuelle.
Après avoir mis en place de nouvelles obligations touchant aux bilans des entreprises, puis un devoir de vigilance, l’Europe impose aux États un calendrier pour restaurer les écosystèmes dégradés.
Si de plus en plus de personnes souhaitent pratiquer un investissement favorable à l’environnement, toutes les solutions proposées n’ont pas le même effet sur la biodiversité.
Johan Milian, Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis and Lionel Laslaz, Université Savoie Mont Blanc
Saviez-vous que la 1ère loi de protection de la nature en France visait à protéger les paysages au caractère artistique ? Depuis cette loi de 1906, que reste-t-il de cette idée d'une nature-musée ?
On parle souvent des haies pour évoquer leur rôle bénéfique pour la biodiversité, ou comme rempart aux inondations. Mais la haie reste avant tout un objet social qui témoigne d’un type d’idéal agricole.
Valérie S. Langlois, Institut national de la recherche scientifique (INRS); Julien Gigault, Université Laval; Raphaël Lavoie, Institut national de la recherche scientifique (INRS), and To Tuan Anh, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Une récente étude montre que la grande majorité des microplastiques retrouvés dans le fleuve Saint-Laurent proviennent de fibres textiles.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Chercheur en écologie, IEES-Paris, vice-président du conseil scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), Institut de recherche pour le développement (IRD)