La révision du projet de loi de bioéthique actuellement en cours ne reçoit pas l’attention qu’elle mérite. Ce problème n’est pas uniquement du à la crise provoquée par l’épidémie de Covid-19.
Le projet de texte de loi relative à la bioéthique poursuit sa navette parlementaire, dans le cadre de sa troisième révision. Retour sur les évolutions adoptées en seconde lecture par les députés.
Les nouvelles technologies permettent de gérer l’identité digitale post mortem des défunts en allant parfois jusqu’à les rendre virtuellement immortels.
Est-ce contraire à l’éthique de donner un placebo lors d’essais cliniques ? En cas d’épidémie, peut-on ignorer les règles pour tester de nouveaux traitements ? Dans les deux cas, la réponse est non.
Une course contre la montre s’est engagée pour trouver des solutions afin d’endiguer la pandémie de Covid-19. Mais ce n’est pas une raison pour abandonner la rigueur scientifique des essais cliniques.
L’examen du projet de loi bioéthique s’achève par une série d’amendements qui sauve les apparences, mais dont les limites vident le texte d’une partie de sa substance.
La France interdit la GPA mais de nombreux Français y recourent à l’étranger. Jusque fin 2019, l’état civil de leurs enfants était incomplet. La jurisprudence a changé, mais pas la loi. Où en est-on ?
Le scientifique chinois a l’origine de la naissance de ces bébés génétiquement modifies vient d’être condamné à trois ans de prison. Retour sur une expérience « injustifiable ».
La recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires est un sujet phare du projet de loi adopté par les députés en octobre 2019 et faisant suite aux états généraux de la bioéthique.
Alors que la médecine est de plus en plus technique, et que la relation entre médecins et patients subit l’influence des demandes sociétales, le corps humain est-il une marchandise ? Que vaut-il ?
Les catholiques estiment qu’indépendamment de leurs motivations ou de leurs arguments, c’est ce qu’ils sont qui risque d’être critiqué et dévalué à l’occasion de la manifestation du 6 octobre.
En matière de gestation pour autrui, si l’amélioration des lois nationales est bienvenue, une réponse internationale collective serait préférable pour éviter la marchandisation du corps des femmes.
Au-delà des discussions politiques entre les opposants et les partisans de la GPA, la majorité de ces débats ignore souvent l’importance de ses enjeux économiques et leur encadrement par le droit.
Embryons et fœtus ne sont pas des personnes pour le droit français, c’est la naissance qui détermine la possession de ce statut. Pourquoi en est-il ainsi ?
Mise au point voici près de quatre décennies, la fécondation in vitro demeure largement perfectible. Pour l’améliorer, les recherches sur l’embryon humain sont indispensables.
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)