Il n’est pas toujours évident de faire discuter les associations de défense des animaux et les scientifiques pratiquant des expérimentations animales. Tentons de les faire communiquer.
Début 2022, un homme s’est fait transplanter un cœur de cochon. L’opération est un succès mais pose de sérieux problèmes éthiques. Doit-on sacrifier des animaux pour sauver des humains ?
La greffe d’un cœur de cochon dans une poitrine humaine est une prouesse biomédicale. Mais ce geste qui brouille les limites interespèces pose la question de l’accompagnement éthique des innovations.
En novembre 2021, l’Unesco a adopté un projet de recommandation visant à donner des fondements éthiques aux travaux et à l’utilisation des intelligences artificielles.
Une trop faible implication des équipes en charge de déployer les politiques de durabilité risque de faire naître un scepticisme quant aux intentions réelles de leurs employeurs.
Être un bon prof, c’est une question de savoirs, d’aptitude à communiquer et à transmettre mais c’est aussi une question d’éthique. Comment définir exactement une attitude juste et bienveillante ?
Certains refusent la vaccination anti-Covid-19 au nom de la liberté personnelle. Les conséquences de ce choix justifient-elles de leur refuser l’accès aux soins de réanimation s’ils tombent malades ?
Selon la recherche en économie comportementale, un cadre négatif et un sentiment d’épuisement poussent les individus à commettre plus facilement des actes frauduleux.
Les algorithmes ont traversé l’histoire, de l’antiquité aux GAFAM. Pour mieux comprendre ces boîtes noires et les questions que posent leurs utilisations.
La conférence des évêques de France a réagi au rapport sur la pédocriminalité dans l’Église catholique en s’engageant dans une voie pénitentielle qu’elle envisage encore sous l’horizon du pardon.
La crise Covid et les multiples réponses qui lui ont été apportées invitent à plusieurs interrogations sur les aspects éthiques de la gouvernance sanitaire mondiale.
Lionel Berthoux, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
L’information scientifique dont disposent actuellement les parents est-elle suffisante pour leur permettre de prendre une décision éclairée quant à la vaccination de leurs enfants contre la Covid-19 ?
Dans une étude mondiale publiée par l’Institute of Business Ethics, les répondants français déclarent notamment craindre des représailles lorsqu’ils relèvent une violation du code de bonne conduite.
Lorsqu’il s’agit de décider s’il faut vacciner les enfants âgés de cinq à onze ans contre la Covid-19, les organismes de réglementation au pays doivent s’appuyer tant sur l’éthique que la science.
Alors que les États-Unis lancent la vaccination anti-Covid pour les enfants de 5 à 11 ans, quelles questions cela pose-t-il ? Voici des pistes de réflexion, desquelles l’enfant ne peut être écarté.
Le pays d’origine d’une entreprise véhicule un certain nombre de stéréotypes, qui nous conduisent à être plus ou moins tolérants avec celle-ci lorsqu’elle est touchée par un scandale.
Si la démarche scientifique requiert que médecins et chercheurs passent par l’expérimentation pour tester leurs hypothèses, ceux-ci ne peuvent le faire que dans un cadre déontologique fixé par la loi.
Les États mettent parfois en place des dispositifs qui visent d’abord à améliorer la situation sociale ou économique de leurs citoyens, mais qui engendrent des dommages ailleurs.
La plupart d’entre nous connaissent cette technologie pour son aptitude à nous transporter dans un endroit différent, mais celle-ci nous permet également d’incarner un corps différent.
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Professeur associé et responsable du Master Conseil éditorial, responsable du débat public et de la communication à l'Espace éthique Île-de-France, Sorbonne Université