La pandémie a produit un phénomène d’uberisation des fake news dont chacun devient consommateur, producteur et diffuseur. Les biais cognitifs enferment les individus dans leur réalité alternative.
Les médias anglo-saxons avaient fait leur autocritique à l’issue de la victoire inattendue de Donald Trump en 2016. Mais quatre ans plus tard, ne sont-ils pas retombés dans leurs travers ?
Comment mesurer l’intelligence d’un animal ? En les comparant avec nos capacités cognitives, on sera en haut de la hiérarchie. Mais qu’en est-il de leurs performances dans d’autres domaines ?
Associer ses proches à ses décisions ou encore repenser la signification du « retour à la normale » permet de se protéger des biais cognitifs et de leurs conséquences funestes.
Des biais individuel et collectif amenuisent les capacités de déclenchement d’une action à partir d’avertissements. Des pistes existent pour les contourner.
En ces temps d’épidémie où les « fake news » se propagent aussi à la vitesse grand V, retour sur les rôles essentiels de l’éducation aux médias et de la formation aux sciences.
Très tôt, les enfants activent un certain nombre de critères pour juger la fiabilité des informations qu’on leur transmet. Des compétences qui doivent être affinées, notamment grâce aux sciences.
Face à une situation d’incertitude, notre première réaction est dictée par des automatismes basés sur des biais cognitifs. Ne pas en tenir compte affaiblit la portée des messages de santé publique.
La plupart des pays du monde ont décidé de fermer leurs frontières. Une décision inefficace pour endiguer l’épidémie, qui contrevient aux normes internationales.
Alors que les critiques sur la gestion de la crise fleurissent, il est intéressant de se demander comment les biais de raisonnement ont pu affecter nos comportements à tous.
Des vidéos truquées d’un réalisme déroutant sont réalisées grâce à des algorithmes d’apprentissage profond et brouillent les limites entre faits et fictions.
Tout en étant conscients des problèmes que pose Facebook, la plupart des gens sont persuadés qu’ils sont protégés de ses effets pervers, contrairement aux autres. Pourquoi ?
Malgré la multiplication des appels à agir, la prise de décision tarde en matière environnementale dans les entreprises. Une stratégie de l’autruche qui serait notamment liée à nos biais cognitifs.
La patineuse japonaise part grande favorite des championnats du monde qui se dérouleront fin mars dans son pays. À moins que des vidéos récemment mises en ligne ne la pénalisent d’entrée…
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)