Prenant acte des vives inquiétudes exprimées par les autorités sur l’islam et ses liens avec le terrorisme, les rédacteurs du Conseil français du culte musulman ont proposé une charte polarisante.
Le projet de loi «confortant les principes républicains » prend paradoxalement le risque d’affaiblir ces principes car il ne s'attaque pas aux inégalités qui touchent certaines populations.
Réputé plutôt accommodant avec l’islam et les musulmans à son accession au pouvoir en 2017, Macron a étonné le monde musulman par sa soudaine fermeté contre le « séparatisme islamique ».
L’ironie des tensions qui opposent la France et la Turquie, et leurs présidents respectifs, Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdoğan, réside dans les nombreuses similarités qui les caractérisent.
Une étude récente montre que contrairement à certains discours, la population « musulmane » en France fait très largement confiance aux institutions de la République.
Toutes les méthodes enseignées dans les écoles de management ont été déployées pour justifier le durcissement des restrictions. L'opinion semble convaincue…pour l'instant.
Erdogan cherche à se poser en chef de file du monde sunnite et à accroître son influence régionale. C’est dans ce contexte qu’il faut analyser ses récentes passes d’armes avec Macron.
Résultats des travaux d’une équipe de chercheurs qui a monté un baromètre permettant de suivre l’expérience du confinement et du déconfinement entre avril et juin 2020.
Dans une enquête IPSOS-CEVIPOF menée du 9 au 12 octobre 2020, juste avant l'annonce du président Macron, 41% des répondants étaient défavorables à un couvre-feu et 35% favorables.
Une politique étrangère forte et cohérente ne peut confondre réalisme et cynisme. Le réalisme invite au contraire à mettre au premier rang la défense des valeurs dont la France se veut porteuse.
En cette période où des régimes autoritaires comme la Chine, la Russie et la Turquie cherchent à accroître leur emprise internationale, la France doit réaffirmer ses principes et ses alliances.
Le séparatisme est un phénomène large qui prend appui sur une logique identitaire, mélange d’idéologie et d’appartenance ethno-religieuse. Faut-il pour autant le prendre comme cadre de référence ?
La montée des séparatismes est un phénomène ambigu voire qui reste à prouver, et si l’arsenal juridique peut être amélioré, les pouvoirs publics possèdent déjà l’essentiel des instruments nécessaires.
L’implication de la France au Liban après l’explosion du 4 août dernier lui permet dans une certaine mesure de reprendre pied dans une région où son influence a dernièrement reculé.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Le récent sommet Chine-UE a illustré les tensions croissantes dans les relations entre les deux parties. L’UE ne semble plus hésiter à manifester ouvertement sa désapprobation vis-à-vis de Pékin.
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po