Psychotropes, traitements anti-Covid, vaccins… Comment s’y retrouver dans les milliers d’études publiées sur des sujets délicats ? Petit guide pour faire le tri entre annonces parfois tonitruantes…
Avant la puberté, les capacités d’apprentissage des enfants atteints de trisomie 21 ne diffèrent pas fondamentalement de celles des autres enfants.
Shutterstock
On savait l’hormone GnRH essentielle à la puberté et à la reproduction. De nouveaux travaux révèlent qu’elle intervient aussi dans la cognition, ce qui ouvre des pistes pour traiter la trisomie 21.
Éponges, poissons, champignons filamenteux, algues… synthétisent des molécules aux nombreux intérêts thérapeutiques : anticancéreux, antiviraux, etc.
Parichart Tingnapun / Shutterstock
La biodiversité marine est sous-estimée, comme son potentiel thérapeutique. Mais les choses changent : 17 médicaments (anticancéreux…) ont déjà été tirés des mers, 30 autres sont en essais cliniques.
Les données des essais cliniques peuvent être réutilisées pour mieux traiter certains patients.
Scott Cornell/Shutterstock
Si la démarche scientifique requiert que médecins et chercheurs passent par l’expérimentation pour tester leurs hypothèses, ceux-ci ne peuvent le faire que dans un cadre déontologique fixé par la loi.
Pancarte brandie au sein d’une manifestation
de protestation contre le passe sanitaire à Neuilly-sur-Seine, le 7 août 2021.
Stéphane de Sakutin/AFP
Judith Mueller, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Manque de recul, technique nouvelle… Pour beaucoup, les réticences face aux vaccins contre la Covid tiennent à des craintes ou des interrogations concrètes. Judith Mueller y répond en 12 points.
Des informations sur les vaccins COVID-19 incohérentes et difficiles à trouver pour les femmes enceintes ou allaitantes.
(AP Photo/Charles Krupa)
L’exclusion des essais cliniques, le manque de données et de cohérence des informations ont rendu difficile la prise de décision concernant les vaccins pour les femmes enceintes ou allaitantes.
La maladie d'Alzheimer est caractérisée par des pertes progressives de la mémoire, une désorientation spatiale, et bien d’autres troubles cognitifs et comportementaux qui mèneront ultimement à un état grabataire et de dépendance totale.
(Shutterstock)
La théorie de l’amyloïde bat de l’aile, mais l’approbation de l’aducanumab représente un risque qu’elle reprenne toute la place et ralentisse la recherche de traitements plus prometteurs.
Une infirmière prépare les médicaments d'un patient participant à l'essai clinique TACTIC-R, à l'hôpital d'Addenbrooke à Cambridge, en Angleterre, le 21 mai 2020.
Kirsty Wigglesworth / POOL / AFP
Que vous prédisiez l’issue d’une élection ou que vous étudiiez l’efficacité d’un nouveau médicament, il y aura toujours une certaine incertitude calculée par une marge d’erreur.
La dissimulation d’informations concernant les effets secondaires d’un médicament peut provoquer des scandales sanitaires.
Philippe Merle / AFP
En diminuant l’asymétrie d’information, les données sur ce type d’études aident notamment les acteurs des marchés financiers à évaluer l’avantage concurrentiel des entreprises pharmaceutiques.
Une infirmière prépare une injection pour un essai clinique d'un candidat-vaccin contre la COVID-19 développé par les National Institutes of Health et Moderna, le 27 juillet 2020 à Binghamton, N.Y.
AP Photo/Hans Pennink
Les nouvelles sur les essais cliniques de vaccins contre la Covid-19 font les manchettes. Mais que signifient vraiment ces résultats ? Voici six questions à se poser pour bien comprendre.
Prendre dix ans pour développer un vaccin ne le rend pas nécessairement plus sécuritaire.
BioNTech/EPA
On dit que le développement d’un vaccin prend de sept à dix ans. Mais ce temps est passé en grande partie à lutter contre l’indifférence, les impératifs commerciaux et la bureaucratie.
Les données sur l’innocuité sont acceptables, même avec une forte dose. Le vaccin est donc sûr, du moins chez les personnes en bonne santé âgées de 18 à 60 ans, mais il reste à savoir s’il fonctionne.
L’association du remdesivir avec le diltiazem donne des résultats précliniques très prometteurs et un essai chez l’homme devrait voir le jour dans les prochains mois.
Comme pour plusieurs autres médicaments, l'évaluation du Remdesivir dans le cadre de l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2 se poursuit. La question de son intérêt reste posée.
Ulrich Perrey / POOL / AFP
En attendant un hypothétique vaccin contre le coronavirus SARS-CoV-2, où en sont les recherches sur les médicaments ? Dominique Costagliola fait le point sur les principales pistes suivies.
Des dizaines d'essais cliniques à travers le monde évaluent des candidats-vaccins contre le SARS-CoV-2.
Mladen Antonov / AFP
AstraZeneca a déclaré être en mesure de livrer 300 millions de doses de son vaccin contre le SARS-CoV-2 dès septembre 2020. Effet d'annonce ou réalité scientifique ?
Les résultats des essais cliniques peuvent s’avérer contre-intuitifs.
Shutterstock
Est-ce contraire à l’éthique de donner un placebo lors d’essais cliniques ? En cas d’épidémie, peut-on ignorer les règles pour tester de nouveaux traitements ? Dans les deux cas, la réponse est non.
Si de nombreux essais cliniques sont lancés contre le Covid-19, plusieurs obligations réglementaires doivent cependant être respectées, dans l’intérêt des malades se prêtant à l’expérimentation.
Professeur des Universités Université Versailles Saint Quentin, chercheuse épigénétique à l'INRA, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Chercheur au Laboratoire CHart (EPHE/Université Paris-Saint-Denis), Maître de conférences en mathématiques à l'ESPE Lille-Nord-de-France, Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis