À la lumière des changements engendrés par la pandémie, il est clair que l’autonomie alimentaire comme cadre de référence pour (ré)organiser le système alimentaire québécois n’est pas suffisante.
Mahono, 25, anciennement sans abri, travaille sur un chantier d'insertion avec l'association Amisep sur une « tiny house », modèle d'habitat léger et abordable, à Séné en Bretagne.
Damien Meyer/AFP
Cette tension sur les prix agricoles intervient dans un contexte déjà fragilisé par la pandémie. Portée par les dérèglements climatiques, elle souligne la nécessité de développer l’agroécologie.
En ces temps de pandémie, faire des conserves, c’est détenir une compétence, un savoir-faire. C’est avoir une prise sur le concret.
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Dans des temps incertains et difficiles, la cuisine devient une valeur refuge. Elle propose un but simple à atteindre, scande le temps, nous plonge dans le concret et stimule nos sens.
Un bénévole de la Croix-Rouge assemble des sacs de denrées destinés à être distribués. Paris, le 6 mai 2020.
Philippe Lopez/ AFP
Le système d’aide alimentaire a bénéficié à de nombreux foyers durant la crise du Covid-19. Mais il repose quasi entièrement sur le monde associatif et recèle de nombreuses failles.
Un moto-taxi transporte des sacs d’oignons au sein du plus grand marché à ciel ouvert d’Afrique de l’Ouest au Bénin, le 20 avril dernier.
Yanick Folly / AFP
Au-delà de la pauvreté, le continent souffre de la mauvaise circulation des denrées due aux défaillances des circuits commerciaux nationaux et intra-africains.
Une nuée de criquets dans un champ où paît le bétail, au Kenya le 21 janvier 2020.
Tony Karumba / AFP
Sougueh Cheik, Institut de recherche pour le développement (IRD)
En Afrique de l’Est, les criquets pèlerins ravagent depuis des mois les récoltes de maïs et de sorgho épargnées par la sécheresse. Une menace qui pèse sur la sécurité alimentaire de la région.
En 2018, sur un marché francilien.
Ludovic Marin/AFP
Face aux crises sanitaire et environnementale, une évolution en profondeur des modèles mondialisés et financiarisés de la production alimentaire s’impose.
Le nombre de migrants et réfugiés vénézuéliens a dépassé les 4 millions - contre 695 000 fin 2015.
Luis Robayo / AFP
Depuis le début de la crise, le pays connaît un véritable exode, dont les raisons sont principalement économiques.
De nombreuses contradictions notamment juridiques conduisent à l’exclusion massive de populations de l’accès aux biens alimentaires essentiels.
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L’alimentation est à l’agenda mondial depuis 70 ans et pourtant près d’une personne sur neuf souffre encore de malnutrition. Comment un tel écart peut-il s’expliquer ? Qui peut agir ? Et comment ?
Donner des aliments qui, autrement, seraient envoyés dans des sites d'enfouissement ne contribue guère à assurer le bien-être des Canadiens qui vivent dans l'insécurité alimentaire.
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Envoyer nos surplus alimentaires à des organismes de bienfaisances est une solution simpliste et moralement douteuse. Elle ne règle rien au problème qui cause la faim: la pauvreté.
Les feuilles du margousier ont des propriétés insecticides.
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En Afrique, les pertes dues aux ravageurs se chiffrent en millions et menacent la sécurité alimentaire. Pour faire face à cette menace, le recours aux pesticides chimiques n’est pas la seule voie.
La chenille légionnaire d’automne a été repérée pour la première fois en Afrique début 2016.
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L’Afrique australe est touchée par une invasion de ravageurs qui détruit ses cultures. Mobiles, très fécondes et résistantes aux pesticides, ces chenilles sont difficilement contrôlables.
Jean-Paul Moatti, Institut de recherche pour le développement (IRD) and Stéphanie Thiébault, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Véritable « laboratoire » pour observer les effets des changements climatiques, la situation de la Méditerranée fait l’objet d’une impressionnante synthèse scientifique qui vient de paraître.