L’injonction à une science en accès libre favorise un commerce éditorial prédateur, mais les changements récents du processus d’évaluation académique posent les bases d’une réponse collective.
Le continent africain abrite certaines des sociétés les plus multilingues du monde.
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Les études sur les contextes multilingues africains sont quasiment inexistantes dans les revues scientifiques à fort impact.
La recherche préclinique – celle qui précède les essais sur les humains – oriente souvent le choix des traitements potentiels à poursuivre jusqu’aux essais cliniques. Mais les tentatives de reproduction de 50 études ont révélé que les chances d’arriver aux résultats obtenus auparavant n’étaient que d’environ 50 %.
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Les études précliniques constituent une partie importante de la recherche biomédicale. L’incapacité à reproduire les résultats de la recherche suggère la nécessité d’améliorer la qualité des études.
Le projet CPI a germé en 2016 suite à la prise de conscience des dérives du système de publication scientifique.
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« Peer Community In » ouvre la voie à une réappropriation par les chercheurs de leur système d’évaluation et de publication et une plus grande transparence dans la chaîne de production des savoirs.
De nouveaux types de relecture par les pairs commencent à gagner en importance dans la communauté scientifique.
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Comment fonctionne en général la soumission d’un article à une revue de recherche ? Pourquoi les modes d’évaluation évoluent-ils ? Quelques repères sur l’« open peer review ».
L’écologie demeure une science complexe.
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Romain Sordello, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Alors que la connaissance scientifique n’a jamais été aussi dense et que la préservation de la biodiversité n’a jamais été aussi urgente, comment élaborer une expertise fiable et transparente ?
Cet épisode est dédié à la notion de « peer review », l’évaluation par les pairs, un aspect fondamental de la production de la science. Comprendre ce procédé permet de distinguer qui est légitime à s’exprimer sur un problème donné aux yeux de la communauté scientifique.
La période de confinement a accru la pression des charges domestiques sur les femmes, avec un retour à un partage traditionnel des rôles sociaux entre les sexes.
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Certaines revues ont constaté une baisse de publications du côté des chercheuses pendant la crise de la Covid-19. Loin d’être une simple parenthèse, ce décrochage peut avoir des conséquences durables.
On peut vouloir ouvrir pour partager les savoirs, être plus transparents, faire progresser la recherche plus rapidement…
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Les motivations des chercheurs pour ouvrir leurs recherches sont multiples, mais les jeunes s’interrogent sur la prise en compte de ces pratiques dans l’évaluation, en particulier à l’embauche.
Le système de revues scientifiques peut être détourné au bénéfice d'une communauté.
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Yves Gingras, Université du Québec à Montréal (UQAM) and Mahdi Khelfaoui, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Les revues scientifiques sont dirigées par des chercheurs, experts de la discipline, qui travaillent, dans ce cadre, pour les maisons d’édition scientifique. Deux cas de dérives du système.
Avec 330 millions d’utilisateurs par mois dont un nombre conséquent de scientifiques et d’épidémiologistes, Twitter, notamment, a permis d’accélérer le partage du génome entier du premier séquençage du virus, 10 jours après l’annonce de la pandémie.
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Retour critique sur l’emballement médiatique qui a suivi l’annonce par des chercheurs italiens de liens possibles entre pollution de l’air et diffusion rapide du coronavirus dans certaines régions.
Édouard Philippe en conférence de presse le 28 mars 2020, devant des courbes expliquant la réduction du pic de l'épidémie de Covid-19.
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Est-il possible de faire de la science dans l’urgence ? Les règles établies de validation des avancées scientifiques sont bouleversées par l’utilisation d’outils ouverts au grand public.
La science est une affaire de collectif.
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Bruno David, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
La science ouverte pourrait être un changement majeur de paradigme dans le partage du savoir scientifique : ne plus le faire payer, partager tout simplement.
Bibliothèque José Vasconcelos à Mexico.
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L’enjeu des articles scientifiques est là : valider les résultats de la recherche scientifique, les diffuser et assurer leur accessibilité sur le long terme.
Avec les “altmetrics”, la recherche peut-elle rayonner plus largement vers la société ? (Photo de la New York Public Library)
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Pour évaluer l’impact d’un travail de recherche, il existe désormais d’autres mesures que le nombre de citations dans les revues scientifiques les plus reconnues.
Campus de l'Université de Stanford (États-Unis), sur la deuxième marche du podium du QS 2020.
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Le classement de Shanghai 2019 vient de paraître. Que mesure vraiment ce type de palmarès : qualité de la recherche, enseignement ou notoriété ? Et face à leur influence, quelle stratégie développer ?
Un tribunal français a obligé les fournisseurs d’accès à Internet à bloquer le site Sci-hub qui permet un accès libre aux publications scientifiques. Qu’est-ce que cela veut dire ?
Les enseignants-chercheurs doivent réfléchir à de nouveaux modes de diffusion s'ils veulent toucher le grand public et peser dans les débats d'actualité.
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Si les sciences sociales ont beaucoup à apporter aux débats d’actualité, les travaux des enseignants-chercheurs restent invisibles du grand public. Cinq propositions pour changer la donne.
Le digital serait-il un OUNI (Objet utilisable non identifié) ?
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À ce jour, aucune étude scientifique n’a permis d’appréhender convenablement ce que recouvrait le terme de « digital ». Ce qui n’empêche pas son utilisation à tort et à travers…
Chargé de recherche au CNRS, Chercheur au Laboratoire Interdisciplinaire des Environnements Continentaux, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)