L'avocat de Pascal Simbikwanga, jugé en France pour son rôle pendant le génocide rwandais de 1994, dévoile le jeu émotionnel qu'il a déployé pendant sa plaidoirie pour tenter de convaincre les jurés.
Entre les affirmations lancées sur les plateaux télévisés par les éditorialistes et la réalité des établissements scolaires, il existe un écart fort. Explications.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La recrudescence des agressions antisémites doit être lue dans le contexte de violence qui affecte notre pays, alors que fleurissent les fake news et que le « complotisme » fonctionne à plein régime.
Doit-on, ou non, s’arroger le droit de reproduire des images dérangeantes, humiliantes, abjectes au nom de la science ? En vérité, il n’y avait que deux options : montrer ou ne pas montrer.
La faculté qui est désormais donnée d’accomplir le crime en le donnant à voir de manière immédiate, comme en Syrie depuis 2011, corrompt notre faculté de penser.
Alban Ketelbuters, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
La pièce de Mohamed Kacimi est visée par une plainte pour apologie du terrorisme. Les rumeurs se propagent autour de l’écrivain, accusé de complaisance envers l’antisémitisme et l’islamisme.
Retour sur les déclarations de Marine Le Pen sur la responsabilité de la rafle du Vel d’Hiv en posant la question : que recouvrent les termes : République, État, gouvernement, régime et France ?
Dans « Le fils de Saul » film presque unanimement encensé, Laszlo Nemes fait une proposition esthétique singulière. Mais pourquoi ce film ne nous dit-il rien ?
Maître de conférences en civilisation britannique et industries culturelles et créatives, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay