Jean-Paul Moatti, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Si les travaux du GIEC sur le climat ont montré la place essentielle du travail des scientifiques, cet apport de la science doit aujourd’hui être étendu au développement durable dans son ensemble.
Au Groenland, en 2008. L’Arctique est une région particulièrement fragile et menacée par le réchauffement climatique.
Steen Ulrik Johannessen/AFP
Les travaux du GIEC ont permis d’établir le caractère indéniable du réchauffement global et la responsabilité de l’homme dans ce processus. Qu’attendre des prochains rapports du GIEC ?
Dans la ville de Welch, en Virginie-Occidentale, berceau historique du charbon aux États-Unis.
Spencer Platt/AFP
Outre-Atlantique, la mise en place de la co-combustion dans les centrales a charbon fait son chemin. Mais les bénéfices de ce développement ne peuvent s’envisager qu’à court terme.
Saul Luciano Lliuya et son avocate Roda Verheyen, le 13 novembre 2017. L’agriculteur péruvien a porté plainte contre l’énergéticien allemand RWE qu’il juge responsable du réchauffement climatique dans les Andes.
Guido Kirchner/AFP
Le projet de pacte mondial pour l’environnement propose d’aller plus loin que l’Accord de Paris en matière de droit international de l’environnement, en consacrant le rôle des acteurs privés.
À la COP23, des membres du réseau America’s Pledge qui réunit des acteurs engagés dans la lutte contre le changement climatique aux États-Unis.
Patrik Stollarz/AFP
Malgré la volonté de Washington de sortir de l’Accord de Paris, plusieurs États américains se mobilisent pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
La part des énergies renouvelables doit rapidement croître pour espérer faire baisser les émissions de gaz à effet de serre.
1010/Flickr
Arrêter de brûler charbon, pétrole et gaz naturel pour se tourner vers un développement économique « bas carbone », tel est le défi de la transition énergétique engagée ces dernières années.
En décembre 2016 au zoo de Pékin, des statuettes munies de masques pour protester contre la pollution de l’air.
STR/AFP
Si les dernières décennies ont été marquées par un développement économique chinois indifférent aux questions environnementales, les choses changent dans l’empire du Milieu.
En décembre 2015, le Grand Palais accueillait l’exposition « Solutions COP21 », réunissant entreprises, collectivités locales et associations.
Alain Jocard/AFP
Souvent considéré comme un frein à la lutte contre le changement climatique, le secteur privé a pourtant profondément changé d’attitude à l’égard du climat et des risques associés.
Le 7 décembre 2017 à Paris, à quelques jours du « One Planet Summit », un militant d’Oxfam déguisé en Emmanuel Macron pour sensibiliser à la lutte contre le changement climatique.
Jacques Demarthon/AFP
Les rencontres sur le climat se succèdent mais les résultats se font attendre. Le « One Planet Summit » pourrait s’inspirer du Protocole de Montréal pour mettre la finance au service du climat.
À Fort McMurray (Canada), le site de la compagnie pétrolière Syncrude.
Ian Willms/AFP
Décryptage des ratés et des réussites de la récente COP23 qui s’est tenue à Bonn sur fond de profondes transformations du régime climatique.
Carte des émissions de CO₂ dans le monde pour 2016. La Chine, les États-Unis, L’Europe des 28 et l’Inde sont les plus gros émetteurs.
Atlas mondial du carbone
La gouvernance climatique repose sur la notion-clé de contrôle. Mais cette idée est illusoire et il faut être capable de la dépasser pour faire face aux perturbations à venir.
Lors d’une manifestation organisée par Greenpeace en 2017.
Henning Kaiser/AFP
Le climat de demain se décide aujourd’hui. Preuve à l’appui avec trois scénarios climatiques pour imaginer ce qui résultera de nos choix énergétiques actuels.
Le 6 novembre 2017, dans le parc Rheinaue de Bonn, ville hôte de la COP23.
Patrik Stollarz/AFP
Problème global, le changement climatique nécessite une coopération de tous les États. C’est ce qui rend la lutte en ce domaine si ardue, comme l’illustrent les discussions de la COP23 à Bonn.
Des travaux scientifiques montrent que les activités humaines favorisent la survenue plus fréquente d’épisodes caniculaires. Les hautes températures de juin s’inscrivent dans cette dynamique.
Le secteur des transports est l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre.
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Depuis 2013, le taux de CO₂ présent dans l’atmosphère a atteint 400 ppm et ne cesse d’augmenter. Mais pour contenir le réchauffement climatique, il va falloir repasser sous le seuil de 350 ppm.
Une installation pour dénoncer le sort des réfugiés climatique à Dacca (Bangladesh) en 2011.
Munir Uz Zaman/AFP
Annoncé par Laurent Fabius au sortir de la COP21 fin 2015, le projet d’un pacte mondial visant à renforcer la coopération internationale dans le domaine environnemental avance à grands pas.
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne