L’histoire du management est souvent présentée comme une succession de théories. C’est sans doute oublier l’importance des efforts de résistance des salariés à ces idées qui ont ainsi évolué.
Jean-Loup Amselle, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
L’afrocentrisme, théorie née au XXᵉ siècle et affirmant que l’Afrique noire se trouve à l’origine de nombreuses connaissances humaines, continue de susciter débats et polémiques.
Et si le syndrome du côlon irritable avait pour origine une mauvaise adaptation du corps à la force de gravité ? Si elle était confirmée, cette explication changerait la façon dont nous le traitons.
En mesurant un système quantique, il est possible de lui transférer de l’énergie et d’imaginer de nouveaux « moteurs quantiques » capables d’amplifier la lumière d’un laser, par exemple.
Pendant la pandémie de Covid, la science a beaucoup été remise en question, peut-être par méconnaissance. Comment tenter de définir une notion qui englobe autant de pratiques ?
Myriam Benraad, Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI)
L’histoire du terrorisme est traversée par la vengeance. Omniprésente, la notion reste pourtant un angle mort des études sur le sujet. Cet ouvrage la remet au centre et tente de la déchiffrer.
À très petite échelle, il se pourrait que l’ordre temporel entre différents événements ne soit pas toujours bien défini. Ceci remettrait en cause plusieurs notions, dont la causalité.
Le cosmisme, une théorie qui mêle foi en la science et traditionalisme religieux, sert de source d’inspiration aux idéologues russes conservateurs en quête d’une idée nationale.
Sherlock Holmes fait des déductions brillantes – ses raisonnements ont tout de « l’inférence bayésienne », une méthode mathématique très utilisée aujourd’hui en science.
On pourrait penser l’IA infaillible. Pourtant ces programmes sont conçus pour simplifier des problèmes complexes et donner des résultats satisfaisants mais inexacts.
Comme le montre l’exemple de l’URSS, et contrairement à la vulgate collapsologique, les sociétés peuvent parfaitement s’effondrer pour des raisons internes et non externes.
Depuis la création du terme « géopolitique » en 1897 par le juriste suédois Rudolf Kjellén, les débats font rage sur sa nature : s’agit-il, ou non, d’une science humaine ?
« C’est systémique ! », entend-on chroniquement lorsque quelqu’un veut couper court à une discussion sur laquelle personne ne parvient à formuler ni une explication ni une solution satisfaisante.
Le fait de vouloir imiter les autres, théorisé par le philosophe René Girard, serait un moteur puissant de la consommation. Pour le pire… ou pour le meilleur.
Les théories managériales et organisationnelles permettent de comprendre les mécanismes qui font que tout le monde se sent concerné par un seul et même but après une tragédie.
PhD, HDR, Directrice du Département PMISSC (Project Management- Information Systems- Supply Chain) Directrice du groupe de recherche ShaRP , SKEMA Business School
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Professeur des universités en sciences de l'éducation/formation des adultes, Formation et Apprentissages Professionnels, Cnam, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
philosophe des sciences, Laboratoire des recherches sur les sciences de la matière, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)