Mohamed Arbi Nsiri, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le rapport – intime, mais aussi conflictuel – entre Histoire et Mémoire reste ouvert : chaque prisme propose un discours différent par ses formes, ses normes et ses fonctions.
Personne ne peut se réclamer propriétaire d'un savoir: les connaissances circulent, ont une histoire et des géographies multiples qui contribuent à penser une humanité dans sa globalité.
Guillaume Lecointre, chercheur en systématique et commissaire scientifique de l’exposition consacrée à Enki Bilal au Musée de l’Homme, nous parle des liens entre sa discipline et l’univers de Bilal.
Pendant la pandémie de Covid, la science a beaucoup été remise en question, peut-être par méconnaissance. Comment tenter de définir une notion qui englobe autant de pratiques ?
Il n’est pas suffisant de s’appuyer sur la notion de vérité pour combattre les fake news, il faut introduire une notion plus vaste et opératoire de « responsabilité épistémique ».
Myriam Benraad, Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI)
L’histoire du terrorisme est traversée par la vengeance. Omniprésente, la notion reste pourtant un angle mort des études sur le sujet. Cet ouvrage la remet au centre et tente de la déchiffrer.
Cet épisode est dédié à la modélisation, une pratique scientifique devenue une notion commune dans le sillon de la pandémie. Mais comment ça marche et à quoi cela sert exactement ?
La littérature sur les turpitudes épistémiques de notre temps (fake news, bullshit, complotisme…) cède trop souvent aux facilités qu’elle dénonce. Il serait temps de recouvrer son sang-froid.
Christian Walter, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Depuis le début de l'épidémie, malgré de réelles avancées sur la compréhension du virus, les chiffres et les modèles s’affrontent et parfois se contredisent.
Comme le savent la plupart des penseurs de la complexité, la conscience fonctionne selon différents niveaux qui sont structurés de façon intégratrice. La spiritualité peut en faire partie.
À mesure que l’épidémie connaît une « grande accélération » en écho à celle du changement climatique, il nous faut intégrer la notion de « care » dans nos interdépendances.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Ne devons-nous pas redonner vitalité et pertinence au cadre l’État-Nation et des relations internationales dans nos analyses des grands problèmes contemporains ?
Pour le collectif AHA (Atelier d’hybridations anthropologiques), les chercheurs en sciences sociales gagnent à renouveler la forme de leurs travaux en les nourrissant de pratiques alternatives.
La naissance de Lulu et Nana est une rupture majeure dans l’histoire de l’humanité. Modifier génétiquement l’humain est un acte majeur de biopolitique, au sens de Michel Foucault et Giorgio Agamben.
25 personnalités, dont quelques prix Nobel, veulent « établir des garanties démocratiques sur l’information et la liberté d’opinion ». Si l’intention est bonne, les propositions sont inquiétantes.
Directeur des études du département de Philosophie de l'ENS Ulm, Directeur du Centre d'Archives en Philosophie, Histoire et Edition des Science, CNRS-ENS, École normale supérieure (ENS) – PSL