Vingt ans après le premier forum Chine-Afrique, l’opinion publique africaine a globalement une image positive de la Chine. Une perception à prendre en compte par les gouvernements.
Donald Trump a récolté plus de 30 % du vote latino lors de la dernière présidentielle. Un score important qui ne constitue pas pour autant une percée spectaculaire et s’explique par plusieurs facteurs.
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le 20 janvier, Donald Trump redeviendra un justiciable comme les autres. D’ici là, va-t-il continuer de gracier ses proches, comme il a déjà commencé de le faire, et peut-il se gracier lui-même ?
Un outil recense l’intensité des mesures mises en place par les différents pays à l’échelle mondiale. Les interventions ont été particulièrement fortes en Europe, mais moins qu’aux États-Unis.
Le succès diplomatique remporté lors de la COP21 peut-il devenir un succès environnemental ? 5 ans après la signature de l’Accord de Paris, les signaux sont pour le moins contradictoires.
L’augmentation du salaire minimum à 15 dollars de l’heure est une promesse de campagne de Joe Biden. Que sait-on de l’efficacité et des limites de cette mesure ?
La Russie de Vladimir Poutine, qui avait activement souhaité la victoire de Donald Trump en 2016, a été plutôt déçue par son mandat et ne voit pas nécessairement son successeur d’un mauvais œil.
Même si la Constitution américaine confère au président des pouvoirs considérables en matière militaire, les contrepoids sont suffisants pour l’empêcher de conserver le pouvoir par la force.
Réconcilier les Américains, promouvoir les droits des femmes, reprendre le fil d’une politique étrangère que son prédécesseur a profondément marquée : Joe Biden n’aura pas la tâche aisée.
Joe Biden a-t-il les moyens de résoudre la crise sanitaire, comme il le prétend ? Quelle est sa marge de manœuvre présidentielle en matière de santé publique ?
Au moment où il s’apprête à célébrer le bicentenaire de son indépendance, le Pérou est plongé dans la tourmente, entre coup d’État, corruption et crise sanitaire.
Quelle politique Joe Biden conduira-t-il à l’égard des pays du Proche et du Moyen-Orient ? Ce tour d’horizon montre qu’il ne fera pas systématiquement l’inverse de son prédécesseur.
Quatre ans durant, Donald Trump a érigé l’humiliation en mode de communication privilégié sur la scène internationale. Ses offenses ont laissé des traces que son successeur aura bien du mal à effacer.
Thierry Kirat, Université Paris Dauphine – PSL and Frédéric Marty, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
La nomination in extremis par Donald Trump d’Amy Coney Barrett renforce encore, au sein de la Cour suprême américaine, la tendance originaliste, qui prône une lecture littérale de la Constitution.
Plusieurs agences spatiales visent à envoyer de nouveau des humains sur la Lune. Coopération et compétition géostratégiques et économiques au programme.
La victoire de Biden ouvre pour les Européens une fenêtre d’opportunité : ils pourraient lancer une Conférence eurasiatique sur la sécurité commerciale, qui rassemblerait l’UE, Washington et Pékin.
Si l’élection de Joe Biden est indéniablement une bonne nouvelle pour le climat, le retour annoncé des États-Unis dans l’Accord de Paris constituerait-il un tournant décisif ? Pas si sûr…
Le plus grand accord commercial au monde, signé par 15 pays d’Asie de l’Est, ne devrait pas bouleverser la réalité du commerce mondial. Il affaiblit néanmoins le rôle américain dans la région.
Certes, la Cour suprême américaine penche désormais très nettement du côté des conservateurs. Pour autant, elle n’est pas devenue un outil politique à la botte de Donald Trump et du parti républicain.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières