La crise actuelle en CHSLD a levé le voile sur leur fragilité. Seul un engagement politique à résoudre leurs problèmes de fond pourra diminuer la souffrance des travailleurs et des résidents.
Le Covid-19 fait des ravages dans les Ehpad et met en lumière la crise traversée par le secteur. Cette situation tragique appelle à repenser en profondeur le modèle de financement ces établissements.
Comme le nourrisson qui en situation de carence affective peut tomber dans un grave état dépressif, la personne âgée malade et ne recevant plus de visites risque de souffrir d’un dangereux syndrome.
Les aînés et les hommes risquent davantage de souffrir de complications graves liées à la Covid-19. Si le système immunitaire est sans doute en jeu, la science n'a pas encore de réponses claires.
Accablé par les compressions, le secteur de la santé s'est tourné vers les agences de placement temporaire pour combler la pénurie de préposés, fragilisant ainsi le lien d'emploi avec les employeurs.
Derrière les décès des aînés, il y a un sous-financement chronique, mais aussi des choix de politiques de la santé qui ont favorisé le réseau hospitalier au détriment des plus vulnérables.
Les résidences pour personnes âgées sont dans une position de fragilité devant la pandémie de le Covid-19, ne serait-ce que par la rareté d’équipements disponibles et la pénurie de préposées.
Le combat contre le Covid-19 redonne à l’État un rôle central légitime, mais la France ne pourra pas résister efficacement sans la mobilisation de la société civile.
À partir des données d’une étude de 2018, une grande majorité des Français auraient tendance à ne pas accepter volontairement à rester chez eux pendant quatorze jours en cas d’épidémie.
Les établissements spécialisés ne comptent actuellement qu’environ 500 000 lits alors que les seniors en perte d’autonomie devraient être 4 millions en 2050.
Au-delà des peurs qu’il suscite, l’oubli est une force sans laquelle il nous est impossible de vivre dans le présent. Digérer le passé est essentiel à l’équilibre psychique.
À mesure que nous vieillissons, notre corps requiert différentes sortes d’activités physiques pour rester en forme. Ce petit guide vous aidera à choisir le type de sport le plus adapté à votre âge.
Nous assistons à un changement profond dans la signification sociale de la retraite, davantage associée aujourd’hui à l’activité et moins au repos et aux loisirs.
Les bienfaits de l'activité physique pour la santé ne sont plus à prouver. Et ce, quel que soit l'âge des patients, contrairement à ce que l'on pensait jusqu'ici.
Les hommes et les femmes qui déclarent que leurs activités sexuelles périclitent sont plus susceptibles de connaître aussi une détérioration de leur état de santé général.
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins
Anthropologue, Centre Régional de Recherche et de Formation à la prise en charge Clinique de Fann (CRCF, Dakar), Institut de recherche pour le développement (IRD)
Chef de service à l'hôpital gériatrique universitaire Charles Foix (Ivry-sur-Seine) - Professeur de gériatrie à la Faculté de Médecine Sorbonne (Paris), AP-HP
Anthropologue et démographe, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle et conseiller de la direction de l'INED, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)