La recherche préclinique – celle qui précède les essais sur les humains – oriente souvent le choix des traitements potentiels à poursuivre jusqu’aux essais cliniques. Mais les tentatives de reproduction de 50 études ont révélé que les chances d’arriver aux résultats obtenus auparavant n’étaient que d’environ 50 %.
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Les études précliniques constituent une partie importante de la recherche biomédicale. L’incapacité à reproduire les résultats de la recherche suggère la nécessité d’améliorer la qualité des études.
Pour être fiable, une recherche scientifique doit suivre certaines normes.
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Psychotropes, traitements anti-Covid, vaccins… Comment s’y retrouver dans les milliers d’études publiées sur des sujets délicats ? Petit guide pour faire le tri entre annonces parfois tonitruantes…
Un nombre non négligeable d’auteurs citent de façon impropre certains résultats scientifiques dans leurs travaux.
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Crise des opioïdes et controverse autour de l’hydroxychloroquine comme traitement du Covid-19 ont un point commun : elles trouvent en partie leur origine dans le mésusage des citations scientifiques.
Les essais cliniques doivent répondre à une exigence déontologique sans faille.
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Si la démarche scientifique requiert que médecins et chercheurs passent par l’expérimentation pour tester leurs hypothèses, ceux-ci ne peuvent le faire que dans un cadre déontologique fixé par la loi.
Trop souvent, la recherche médicale privilégie les individus masculins pour ses études. Pour des raisons historiques… et de simplicité au niveau biologique.
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Homme-femme, mode d’emploi… différent ? La recherche médicale se focalise encore trop souvent sur le premier, pour des raisons de simplicité. Mais au détriment des deux sexes. Décryptage.
Une scientifique habillée d'une combinaison pressurisée au Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg.
(Agence de la santé publique du Canada)
Une grande partie de la recherche scientifique sur les coronavirus est menée dans des pays qui ne contrôlent pas la recherche à double usage ou les expériences de gain de fonction.
Une infirmière prépare les médicaments d'un patient participant à l'essai clinique TACTIC-R, à l'hôpital d'Addenbrooke à Cambridge, en Angleterre, le 21 mai 2020.
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Qu’est-ce qui motive les volontaires sains à participer à une recherche clinique ? Comment leur protection est-elle assurée ?
Des piétons marchent devant le siège social de Pfizer, à New York, le 9 novembre. Pfizer et BioNtech sont sur la bonne voie avec un vaccin qui serait efficace à 90%, selon des résultats préliminaires. Mais ils ne sont pas les seuls à être dans la course.
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Aïssatou Aïcha Sow, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Le Canada a réservé au total 358 millions de doses de différents types de vaccin. Certains exploitent des mécanismes connus, d’autres se basent sur des approches jamais testées auparavant.
Un policier français se tient près de 74 kg de cannabis, de munitions et de billets de banque saisis par la police le 16 octobre 2015 à Marseille.
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Les mesures prises en France pour lutter contre le cannabis sont souvent décriées. Or ces dernières s’inscrivent dans l’histoire coloniale de la France et son rapport très politique à cette substance.
Pipette faisant tomber un échantillon dans un tube à essai.
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Les conséquences de l’épidémie de Covid-19 sont loin d’être toutes connues. Comme d’autres secteurs, la recherche clinique pédiatrique a subi un rude choc, mais elle pourrait en sortir renforcée.
La recherche doit se hâter pour prendre de court l’épidémie, mais pas à n’importe quel prix.
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Lorsqu’émerge une nouvelle menace épidémique, la recherche entame une course contre la montre. Peut-elle s’affranchir des principes éthique qui l’encadrent en temps normal ?
Le logo de l'Organisation mondiale de la santé, dans ses locaux de Genève, le 9 mars 2019.
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Auriane Guilbaud, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
L’OMS, la Banque mondiale ou encore l’UE sont engagées dans la lutte contre la propagation de l’épidémie de Covid-19. Il est toutefois regrettable que ces efforts n’aient pas été mieux anticipés.
Chaque année, des milliers d’enfants sont conçus grâce à la fécondation in vitro. Son taux de réussite demeure pourtant largement améliorable.
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Mise au point voici près de quatre décennies, la fécondation in vitro demeure largement perfectible. Pour l’améliorer, les recherches sur l’embryon humain sont indispensables.
Pour financer la recherche, certains contributeurs déboursent jusqu'à 300 000 euros.
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Le crowdfunding apparaît bien adapté dans ce secteur où les perspectives d’amortissement restent longues. Les motivations des contributeurs dépassent en effet le simple retour sur investissement.
L’ingénieure Samantha Cristoforetti de l'Agence spatiale européenne à bord de la Station Spatiale Internationale.
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Si vous souhaitez faire partie de la recherche spatiale, vous pouvez participer à une étude où vous serez allongés pendant 60 jours consécutifs. Rassurez-vous, vous serez indemnisés.
La paralysie cérébrale est le premier handicap moteur de.
l’enfant. Ces dernières années, les thérapies intensives ont montré leur efficacité.
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En France plus de 100 000 enfants âgés de 0 à 6 ans sont atteints de handicaps. Aperçu de l’état de la recherche, alors que s’ouvre la 31ᵉ conférence de l’Académie européenne du handicap de l’enfant.
En RDC, des équipes mobiles mènent des campagnes de diagnostic, comme ici en juin 2018.
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L’histoire du tout nouveau médicament contre la maladie du sommeil mérite qu’on s’y arrête. Elle illustre la puissance des innovations « en communs » dans le domaine de la santé publique.
L'Irlande a approuvé fin 2018 une mesure historique en légalisant l'avortement, suite à un référendum national sur le droit d'avorter.
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Au milieu des cacophonies sociétales et législatives sur l’avortement, les femmes ont désormais des solutions clefs en main : l’accès aux médicaments abortifs les plus récents par le biais d’Internet.
Malgré de longs mois d'hibernation passés sans bouger, les muscles de l'ours ne fondent pas…
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La fonte musculaire, qu’elle soit liée au vieillissement ou à la maladie, est un problème de santé publique majeur. Les chercheurs qui l’étudient ont désormais un allié de taille : l’ours scandinave.
Professeur Immuno-Virologie (DMV-PhD) - Oniris (École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l'alimentation de Nantes-Atlantique), UMR 1300, Inrae
PU-PH, Professeur de Pédiatrie, Inserm UMR 1069 "Nutrition, Growth Cancer" & Inserm F-CRIN PEDSTART, Institut Européen de l'Histoire et des Cultures de l'Alimentation,Université de Tours, CHU de Tours, Inserm