Warda El Fardi, Université de Bordeaux; Khalil Aït Saïd, Institut Supérieur de Management – IAE de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, and Youssef Souak, INSEEC Grande École
Les entreprises veulent souvent des « talents », sans trop savoir ce qu’elles entendent par là. Faut-il pour autant se contenter d’un simple usage marketing de la notion pour attirer les meilleurs ?
Une étude menée en région Aquitaine révèle des attentes des jeunes générations sur lesquelles les petites entreprises peuvent capitaliser pour s’imposer dans la « guerre des talents ».
Dans le domaine des ressources humaines, les notions qui se sont imposées ces dernières années éclipsent notamment l’importance du parcours des candidats et de leur sens du collectif.
Une recherche récente démontre que les scientifiques spécialisés ont tendance à écarter leurs pairs pluridisciplinaires – notamment les plus brillants. Une situation qui pénalise l’innovation.
Selon un travail de recherche, les managers sont appelés à renforcer leur rôle dans les politiques de ressources humaines pour faciliter le recrutement et fidéliser les meilleurs éléments.
Les structures chargées du développement des compétences en interne dans les entreprises sont appelées à élargir leur rôle, à la fois en termes d’apprentissage et de public visé.
La notion de « haut potentiel intellectuel », qui désigne un quotient intellectuel élevé, s’impose dans le débat public mais ne recoupe aucune réalité validée par les scientifiques.
Recruter la nouvelle génération de diplômés constitue la meilleure décision pour les entreprises. Mais la crise ne les exonèrera pas de la question du sens et de l’impact sociétal des emplois.
Les entreprises pourraient utiliser des expériences ludiques pour mieux comprendre le potentiel des collaborateurs et ajuster en conséquence les programmes de formation.
Si les collaborateurs perçoivent que la justice, sous différentes formes, n’est pas respectée dans l’organisation, ils vont avoir tendance à aller voir ailleurs. Un principe trop souvent oublié.
En entreprise, les acteurs vont systématiquement construire, déconstruire et reconstruire leurs interactions en fonction des objectifs et des aléas. Comme en volley-ball.
Les directeurs financiers américains estiment dans leur immense majorité que ce système complique leurs recrutements à l’heure où les besoins en main-d’œuvre deviennent cruciaux.
Les entreprises oscillent systématiquement entre besoin d’être rassurées sur une certaine conformité et nécessité de trouver des personnalités originales qui dynamiseront son activité.
Les caractéristiques relatives au plaisir, à la curiosité et/ou encore à la créativité restent généralement peu étudiées lorsque le management apprécie la performance de l’employé.