Le choix de Yannick Jadot par 54 % des votants comme candidat à l’élection présidentielle semble confirmer le désir de renouvellement des adhérents et sympathisants de EELV.
Une certitude après le 13 octobre : même si une bataille aura lieu pour capter les voix des électeurs centristes, le débat de la présidentielle sera fortement structuré par la dimension gauche-droite.
Construire une alternative sur l’avenir du nucléaire militaire pour les Français et leurs représentants exige de dépasser les publications para-officielles.
Vanessa Jérome, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Pressenti pour porter les couleurs des Verts à la présidentielle de 2017, Nicolas Hulot a créé la surprise en annonçant son renoncement. Les écologistes seraient-ils « maudits » avec cette élection ?
Jusqu’où la violence est-elle une arme politique ? Réponse d’un chercheur engagé à ceux qui disent que rien ne justifie la violence et qu’elle est contre-productive.
Ce n’est pas tant Michel Rocard qui était en avance sur son époque, mais plutôt son époque qui a pris du retard sur lui, laissant la gauche au milieu du gué, écartelée entre deux illusions.
Les partis contestataires ont échoué à renverser l’hégémonie des partis traditionnels : les Espagnols ont reculé devant la perspective d’un changement profond du paysage politique.
Si l’on veut comprendre le succès du mouvement 5 étoiles et de Virginia Raggi à Rome, il faut réfléchir d’urgence à ce que la ville est devenue au cours de ces vingt dernières années.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Après avoir récusé l’idée d’une primaire, le camp présidentiel vient de s’y rallier. Sa réussite passe par la participation de toutes les gauches, et au-delà de leurs sympathisants.
Le candidat de l’extrême droit a été battu sur le fil par son rival écologiste. Pourtant, il n’y a pas de quoi pavoiser : ce scrutin marque la fin d’un cycle à Vienne, et au-delà en Europe.
Le parti d’extrême droite, le FPÖ, est en bonne position pour remporter la présidentielle de ce dimanche. Depuis sa création, dans les années 50, ce mouvement a arboré de multiples visages.
La séquence engagée à la mi-avril confirme la ferme volonté de François Hollande de se présenter en 2017. Avec pour objectif de rejoindre Marine Le Pen au second tour. Mais est-ce seulement possible ?
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Manuel Valls a parlé de deux gauches « irréconciliables » : il y a surtout un espace fracturé, dans lequel le débat citoyen se retrouve sans lien avec la vie partisane.
A un an de la présidentielle en France, un nouveau duel opposant la candidate du FN à un candidat de gauche ou de droite paraît probable. A moins d’inventer un nouveau mode de scrutin.
Ce remaniement sans changement de gouvernement est l’œuvre du seul Président qui, en lieu et place d’un cabinet de combat, se prépare pour l’échéance de 2017.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Pour permettre à l’idée de gauche de se reconstruire et de s’incarner, il faut promouvoir le débat et organiser une primaire plutôt que de se soumettre au bon vouloir du pouvoir.
La gauche n’a pas disparu, mais le « peuple de gauche » ne se retrouve plus dans les partis censés le représenter. Et ce n’est pas le remaniement qui va réconcilier les deux parties.
Le scrutin législatif du 20 décembre a bouleversé la scène politique en Espagne. Mais celle-ci est loin d’être un cas isolé dans une Europe du Sud confrontée à une crise économique aiguë.