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Pourquoi j’écris pour The Conversation France (1)

Ils et elles écrivent pour notre media et disent pourquoi. CC BY-SA

Ils sont nombreux à nous avoir répondu. Certains de nos auteurs vous disent pourquoi ils écrivent, de plus en plus, pour notre média. Ils et elles partagent leur passion à offrir des analyses de qualité au quotidien. Vous aussi, placez-vous au cœur de notre aventure et devenez lecteurs-adhérents afin d’échanger avec nous et de suggérer vos idées.


Dimitri Garncarzyk, doctorant en littératures comparées (10e section CNU), Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3 – USPC :

« Le dialogue entre les universitaires et la société civile est un des enjeux majeurs des “sociétés ouvertes” du XXIe siècle. Les universitaires doivent apprendre à communiquer leurs travaux et leurs idées dans un format accessible à tous, ce qui est essentiel à la démocratisation des savoirs ; mais il est aussi important qu’ils puissent le faire dans un espace où la spécificité et la légitimité de la parole experte soient reconnues. Il faut naviguer entre deux dangers : le Charybde de la tour d’ivoire intellectuelle, et le Scylla d’un nivellement relativiste selon lequel n’importe quelle opinion peut contester n’importe quel savoir. The Conversation occupe exactement cet espace : écrire pour la plate-forme est très formateur pour l’universitaire que je suis, mais aussi bien moins intimidant et stressant que la plupart des autres espaces médiatiques. »

Christelle Schreiber–Di Cesare, docteur en études romanes et maître de conférences, Université de Lorraine :

« J’ai apprécié collaborer à The Conversation car cela me permet de rendre accessibles au grand public, intéressé et avide de découvertes, des aspects de ma recherche qui sont en lien avec l’actualité. Cela m’aide également moi à avoir une autre perspective de mon travail et à l’envisager inscrit dans le monde actuel. »

François Houllier, président de Université Sorbonne Paris Cité – USPC :

« Ce nouveau média a réussi le tour de force de devenir, en trois ans, une source d’information scientifique de grande qualité sur des sujets intéressants de très près le débat public. La collaboration des chercheurs avec les journalistes de The Conversation permet en effet d’améliorer la lisibilité des articles sans sacrifier leur fond scientifique. Pour USPC et ses membres ce sont des centaines d’articles d’universitaires et de chercheurs qui ont ainsi été publiés. The Conversation est devenu une des sources d’information originale pour les médias en alimentant, gratuitement, la presse écrite, les sites médias, la radio ou la télévision en nouvelles idées et en nouveaux talents à découvrir. »

Alexandre Hocquet, professeur en histoire des sciences, Université de Lorraine :

« The Conversation permet la publication de mes travaux académiques non plus seulement à destination de quelques pairs, mais à l’ensemble des citoyens. D’abord en offrant une plate-forme commentable, ce qui transforme la mauvaise idée de vulgarisation en bonne idée de débat. Ensuite, grâce à la licence Creative Commons, en permettant une diffusion élargie par la republication par les médias traditionnels, qui me sont inaccessibles autrement. »

Mazarine Pingeot, professeur agrégée et docteur en philosophie, Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis :

« Pourquoi je collabore à The Conversation ? La principale raison est mon engagement presque militant dans l’idée d’ouvrir les portes de l’université : créer des ponts entre ce lieu de recherche et d’enseignement qui pâtit de l’entre-soi, et le monde contemporain, tant à travers les femmes et les hommes qui cherchent à comprendre sans pour autant être des « spécialistes », qu’à travers les sujets de réflexion qui en sont issus. Utiliser les chercheurs pour qu’ils se penchent sur l’actualité répond très exactement à ce défi qui est avant tout un défi politique. Le décloisonnement sans renoncer à l’exigence de rigueur. La deuxième raison est la possibilité de déployer un raisonnement sur le temps long et dans un espace qui n’est pas régi par les lois du marché. Un espace qui demeure donc un lieu de résistance. »

Martine Meunier, directeure de recherche, Centre de recherche en neurosciences de Lyon, CNRS, Inserm :

« Tout est dans la devise du journal : The Conversation allie expertise universitaire et exigence journalistique. Être chercheur, c’est être un acteur dans une pièce jouée dans un jargon d’experts sur une scène mondiale. Traduire cette pièce pour initiés dans un langage accessible à tous est un vrai défi que The Conversation nous aide, nous chercheurs, à relever. Le talent de ses journalistes est de rendre nos textes plus intelligibles et agréables à lire sans en détériorer la validité scientifique. The Conversation constitue ainsi une source fiable d’information dans un monde de fake news. L’autre atout de The Conversation pour nous, chercheurs, est sa gratuité : nos articles n’y sont pas restreints à un lectorat payant, ils peuvent être lus et repris gratuitement par tous. »

Marc-Antoine Fardin, physicien au CNRS et à l’Université Paris Diderot – USPC :

« Mis à part sur certains blogs très spécialisés, la parole n’est que très rarement donnée aux scientifiques eux-mêmes, dans le but de transmettre au plus grand nombre leurs questionnements et résultats éventuels. La plate-forme proposée par The Conversation est unique en ce sens et forte de sa pluridisciplinarité. La version française permet à la fois de rendre disponible aux lecteurs francophones ce qui se fait dans le monde, et aux chercheurs francophones d’exposer leurs problématiques dans une langue qu’ils ont malheureusement de moins en moins l’occasion d’utiliser. »

Kmar Bendana, historienne, Université de la Manouba (AUF), Tunis :

« Je collabore à The Conversation parce que j’apprécie le spectre de ses centres d’intérêt et la multiplicité des approches. Le magazine est ouvert à une large palette de questions, de disciplines et de points de vue. Rédigé en français, il me semble utile pour atteindre des lecteurs qui ne se suffisent pas forcément des titres anglophones. Les articles éclairent les thèmes d’actualité par des retours sur chaque contexte. J’espère contribuer à mettre en perspective l’actualité tunisienne à travers l’histoire du pays et ses prolongements et fournir ainsi des clés à un lectorat éparpillé, curieux et demandeur de connaissances plus riches sur un monde en mouvement. »

Christophe Rodo, doctorant en neurosciences cognitives, Aix-Marseille Université :

« Communiquer la science, faire sortir les savoirs des laboratoires est un enjeu, est une mission importante du métier de chercheur. Si je collabore avec The Conversation, c’est pour partager les recherches scientifiques avec la société et m’enrichir de son retour pour alimenter la recherche. Mais c’est aussi parce que The Conversation est un média indépendant et libre d’accès pour le public. »

Guillaume Labrude, doctorant en études culturelles, Université de Lorraine :

« Collaborer à The Conversation c’est faire le choix d’apprendre et de partager en travaillant sur des sujets de culture et de société d’un point de vue universitaire mais sous une forme journalistique plus simple et plus efficace. Les sujets d’actualité qui ne rentrent pas nécessairement dans le cadre de mes recherches, mais qui me passionnent, trouvent ici une tribune me permettant non seulement de m’exprimer, de travailler mais également de partager rapidement mon point de vue avec une équipe éditoriale de qualité et une publication rythmée. »

Michel Cassé, astrophysicien et écrivain, CEA :

« J’aime à collaborer avec The Conversation car c’est une instance de l’écriture qui convoque les technologies qui galopent et les philosophies qui cheminent. C’est une tribune élégante où se côtoient toutes formes d’esprits et il y a beaucoup de science dans ces esprits-là. »

Avner Bar-Hen, titulaire de la chaire statistique et données massives au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) :

« La diffusion de la culture scientifique est au cœur du métier des enseignants-chercheur·e·s. Elle permet d’éclairer le débat public, permet de faire des choix argumentés sur une partie des questions de société et au final est un outil indispensable pour le citoyen.ne d’aujourd’hui et de demain. Notre métier et notre expérience nous a appris à transmettre à des étudiant·e·s (souvent très varié·e·s) mais plus rarement à un public plus large. L’association avec des journalistes nous permet donc de mettre en forme un savoir que nous souhaitons partager. Ceci nous interroge sur nos disciplines et les questions (tant des journalistes que des lecteurs) m’ont permis de fortement progresser dans ma pratique professionnelle. En conclusion le projet The Conversation permet de faire progresser la connaissance de la science dans la société mais aussi la recherche et la pédagogie. »

Florian Besson, ATER en histoire médiévale, Université de Lorraine :

« Articulant un contenu à la pointe de la recherche actuelle et une ouverture au grand public, s’autorisant une grande liberté formelle et stylistique sans jamais renoncer à la rigueur scientifique qui est la base de notre métier, The Conversation permet aux chercheur·se·s de toucher un large public, de faire œuvre de diffusion, au sens le plus riche et le plus fort du mot. The Conversation fait partie de ces lieux où s’invente un nouveau rapport au savoir et à la recherche universitaire. J’ajoute enfin que la pluridisciplinarité du site, sa volonté affichée de toucher à tout, est plus nécessaire que jamais à une époque si pleine de tristes renfermements. »

François Vannucci, professeur émérite, chercheur en physique des particules, spécialiste des neutrinos, Université Paris Diderot – USPC :

« Transmettre ce que j’ai pu apprendre durant une assez longue carrière de chercheur, c’est ce qui motive ma collaboration à The Conversation. J’apprécie le format des contributions, d’autant que je peux y exprimer des réflexions qui dépassent parfois le strict langage scientifique. »

Thierry Berthier, mathématicien Université de Limoges, chercheur chaire de cyberdéfense et cybersécurité Saint-Cyr :

« The Conversation réunit toutes les conditions pour offrir à la communauté des chercheurs un espace de publication de qualité, indépendant et exigeant sur les contenus. The Conversation s’est rapidement imposé comme la référence française en matière de diffusion scientifique accessible à tous, gratuite et largement republiée par de nombreux sites d’information. »

Nicolas Teyssandier, préhistorien au CNRS

« Je collabore avec The Conversation, média que j’ai découvert il y a quelques mois et dont j’ai apprécié la qualité de plusieurs articles et la ligne qu’il développe de publier des articles de scientifiques sur tous les sujets. C’est une chance que de pouvoir discuter de nos recherches avec tous les publics qui disposent d’un accès libre aux connaissances et c’est une chance pour nous, chercheurs, de mettre nos travaux à disposition du plus grand nombre. J’adhère donc totalement au projet et continuerai à y diffuser mes connaissances et réflexions en matière de préhistoire et d’évolution humaine. »

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