Des chercheurs se sont penchés sur les raisons pour lesquelles les jeunes Français sont séduits par le salafisme. Une quête de sens existentielle semble être leur principal moteur.
Le choix du terme « écoterrorisme » pour nommer l’action portée par les militant·e·s écologistes n’est pas anodin et questionne notre rapport à l’action politique et sa nomination.
Comment peut-on décider de commettre un acte violent paroxystique ? À l’issue de quel cheminement ? Bonnes feuilles de l’ouvrage « Les surgissants, ces terroristes qui viennent de nulle part ».
Selon quels processus un individu peut-il adhérer à une idéologie politico-religieuse afin de satisfaire un désir confus de revanche et de réparations ?
Au-delà des différences entre le multiculturalisme des pays anglo-saxons et la laïcité à la française, retour sur les priorités communes des politiques éducatives dans la lutte contre le terrorisme.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
La Chine exerce déjà une grande influence au Tadjikistan et au Kirghizistan, deux anciennes républiques soviétiques pauvres, aux structures fragiles, et où le danger islamiste est réel.
Pour en finir avec la haine en ligne, la réponse ne peut venir du seul terrain démocratique. Il faut s’attaquer au fonctionnement technique des réseaux et à l’opacité des algorithmes.
Olivier Roy, European University Institute and Agnès De Féo, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Dix ans d’enquêtes auprès des « fantômes en noir » offrent au lecteur une plongée dans l’intimité insoupçonnée de femmes qui ont fait trembler la République. Préface à l’ouvrage d’Agnès De Féo.
Les termes « radicalisation » et « radicalisés » ont transcendé les lignes éditoriales et les oppositions politiques et connu une véritable explosion depuis 2015.
Quel est le cheminement qui amène un homme ou une femme à devenir adepte d’une idéologie radicale les conduisant à commettre un acte de violence extrémiste ?
Si l’appel de Christchurch marque une nécessaire prise de conscience des États et des entreprises, il semble ignorer un certain nombre de problèmes structurels inhérents au fonctionnement d'Internet.
Ce plan réoriente la lutte contre la radicalisation vers trois dimensions importantes qui lui ne sont pas exclusives : l’éducation, la prévention et l’évaluation.
Directeur de recherche émérite, chaire Unesco «Education à la citoyenneté, sciences de l'homme et convergence des mémoires», Centre national de la recherche scientifique (CNRS)