Les partis populistes, notamment en Espagne et en Italie, jouent au maximum sur les émotions des électeurs, en particulier sur les réseaux sociaux, où ces forces politiques excellent.
Le Liban est en difficulté : un million de réfugiés syriens, l’une des pires crises financières depuis plus de 100 ans et un système politique corrompu et divisé.
Lors de leurs séjours, les visiteurs homosexuels témoignent d’une double discrimination liée à culture hétéro-dominante mais aussi à la communauté gay elle-même.
À en croire les propos de Gérald Darmanin, les rayons de produits ethniques de supermarchés poussent au communautarisme. Le marketing ethnique serait-il contraire à l’esprit du vivre ensemble ?
La montée des séparatismes est un phénomène ambigu voire qui reste à prouver, et si l’arsenal juridique peut être amélioré, les pouvoirs publics possèdent déjà l’essentiel des instruments nécessaires.
Catherine Bros, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Les pogroms anti-musulmans qui ont récemment ensanglanté New Delhi ne sont pas un épiphénomène : ils représentent un aboutissement logique de l’idéologie extrémiste du parti au pouvoir.
La présence de « listes communautaires » au prochain scrutin municipal continue de défrayer la chronique. Il convient dès lors de mieux cerner pourquoi celles-ci sont si clivantes.
Pourquoi seules les milices peules sont-elles fréquemment accusées de djihadisme par l’ensemble des autres groupes d’autodéfense, avec les répercussions que l’on sait sur les civils ?
Ary Gordien, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
La polémique sur les origines africaines des Bleus révèle le malaise français autour de la reconnaissance de sentiments communautaires fondés sur la couleur ou la race.
Rita Hermon-Belot, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
En disant leur solidarité, les politiques et les médias n’ont cessé d’invoquer l’émotion de « la » communauté juive. L’expression n’est pas seulement impropre, elle est lourde d’effets délétères.
Recouvrir le souci de l’autre est la condition minimale pour que la laïcité retrouve ses vertus originelles, pacifier et émanciper, et cesse de servir de marqueur identitaire.
La radicalité est la marque d’une soif de sens à laquelle l’État n’est pas en mesure de répondre. Les propositions qui suivent seront présentées lors du colloque du 15 mars aux Bernardins.
Sociologue, professeur à l'UC Louvain, membre associé à l'URMIS, affilié à l’Institut Convergences Migrations, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po