Les exportations des vins les plus réputés battent tous les records tandis que les viticulteurs positionnés dans l’entrée de gamme arrachent leurs vignes faute de pouvoir écouler leur production.
La recherche d’authenticité et d’une alimentation plus saine favorise aujourd’hui l’engouement pour les vins nature.
Gábor Adonyi/Pixabay
La tendance aux vins sans intrants constitue un levier de développement prometteur pour l’industrie dans une période de baisse globale de la consommation.
Cette année, le célèbre château Cheval Blanc a été lancé au prix de 390 euros la bouteille.
Nicolas Tucat/AFP
Des algorithmes permettent désormais d’estimer le « juste prix » à payer pour le consommateur. Réservés pour l’instant aux grands crus, ils pourraient rapidement influencer le marché grand public.
Une amende de 100 000 euros, assortie de sursis, a été requise contre le copropriétaire du château Angélus (photo) pour « prise illégale d’intérêt », fin septembre.
George Gobet / AFP
Les poursuites contre deux figures du vignoble bordelais accusés d’être « juges et parties » révèlent les limites de l’évaluation des crus, un critère déterminant dans les décisions d’achat.
La fumée des feux de forêt altère les raisins et donne au vin un goût de cendre.
(Photo AP/Noah Berger)
Alors que les feux de forêt continuent de se propager, les producteurs de raisins et les viticulteurs de l’Okanagan doivent faire face à la menace de plus en plus fréquente des émanations de fumée.
Du vin réquisitionné pour les troupes, ici en 1915.
C’est notamment à cette époque, marquée par le manque de main-d’œuvre et les réquisitions pour soutenir le moral des poilus que sont apparues les premières appellations d’origine.
Steven Spurrier dans la cave de sa maison du Dorset, août 2020.
Lucy Pope
L’innovation évaluative des années 1970 a marqué le passage à une manière de parler du vin de plus en plus mondialisée, moins technique et plus axée sur le plaisir.
Un viticulteur du Landreau, près de Nantes, vérifie les vignes alors que les températures deviennent négatives, le 12 avril.
Sebastien Salom-Gomis / AFP
La vague de froid de début avril a touché une immense majorité de viticulteurs non assurés contre ce risque climatique. Dans ce contexte, de nouveaux produits pourraient voir le jour.
Les exportateurs français ont perdu des parts de marché aux États-Unis, pays stratégique en matière de débouchés.
Mark Ralston / AFP
La crise a provoqué le repli de 36 % des ventes internationales (en valeur) sur les 4 premiers mois de 2020 et contraint la filière française à entamer des changements structurels indispensables.
Cet été, 86 % des Français ont décidé de séjourner en France et auront l’occasion de (re)découvrir les terroirs notamment viticoles.
RossHelen / Shutterstock
Participation aux vendanges, dégustation de vins avec un œnologue… le tourisme autour du vin peut surfer sur la vague des vacances locales en permettant à chacun de vivre des expériences mémorables.
Les vacances sont aussi l’occasion de vivre des expériences touristiques en phase avec ses valeurs et aspirations.
David Prado Perucha / Shutterstock
Le secteur du vin a bien saisi l’importance de prendre le virage de la transition écologique et mise désormais sur le développement d’expériences touristiques durables et responsables.
Le vélo reste un bon moyen pour partir à la découverte de la Route des vins d’Alsace.
Pawel Kazmierczak / Shutterstock
Troisième destination œnotouristique en France, la région de l’est capitalise sur 10 siècles de traditions et dispose de nouveaux de leviers de développement à activer.
La demande de vins fins est très sensible à l'évolution du revenu des investisseurs à la hausse comme à la baisse.
Kelsey Knight / Unsplash
Le succès des vins dépend étroitement d’appellations d’origine aux contours encore flous, comme en témoigne le récent tollé autour de l’exclusion de 64 communes bourguignonnes de la zone certifiée.
Le domaine de Meursault, en Cote-d'Or, mise ouvertement sur le développement de l'œnotourimse.
Massimo Santi / Shutterstock
Soit les acteurs se structurent pour attirer davantage de visiteurs, soit ils continuent de miser sur un public restreint à la recherche de prestations haut de gamme.
Les volumes récoltés en France devrait reculer de 12% cette année par rapport à 2018.
Daan Kloeg / Shutterstock
Au-delà des mauvaises récoltes annoncées pour 2019, la filière est en proie à des problèmes structurels dont la résolution nécessite de rompre avec de vieilles habitudes.
L'agence de voyage alsacienne LK Tours propose aux touristes de visiter les vignobles à bord d'un bus cabriolet.
LK Tours
Les millennials ont dopé la consommation de rosé : rien qu’aux États-Unis, 65 % entre eux se déclarent « buveurs de rosé ». Comment expliquer ce succès global ?
Les professionnels sous-estiment l’importance pour les visiteurs de l’esthétique et de la convivialité.
FreeProd33 / Shutterstock
Dans les régions, les initiatives se multiplient pour développer le tourisme viticole, dont la France reste paradoxalement un acteur modeste à l'échelle mondiale.
L’histoire nous montre que les liens entre vignerons français et américains ont été étroits et le sont encore : la preuve avec le cépage « Léon Millot ».
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)