Pour répondre aux défis des forêts, la science ne doit plus seulement les considérer comme des objets technico-administratifs, mais comme des pourvoyeurs de services économiques et écosystémiques.
L’ouvrage « Penser l’alternative. Réponses à quinze questions qui fâchent » a récemment été publié par cinq membres du collectif des économistes atterrés. Nous vous en proposons les bonnes feuilles.
L’Islande va creuser un tunnel jusqu’à la chambre souterraine où est stocké le magma d’un volcan. De quoi mieux prévoir les éruptions, et peut-être exploiter l’énergie géothermique du lieu.
La politique industrielle et environnementale française cible les plus grands sites de production. Il ne faudrait pas pour autant négliger les ETI qui appellent des politiques différentes.
Que les émissions de CO₂ ne suivent plus l’évolution du PIB, pourquoi pas ? Les conclusions en la matière varient néanmoins du tout au tout selon la façon dont on appréhende cet indicateur économique.
Dans le cadre de la parution de son ouvrage Pour une culture des transitons, Raphaël Besson s’interroge sur la place des arts et de la culture dans la transition des territoires.
Au cours des dernières décennies, nos voitures sont devenues de plus en plus lourdes et larges et posent désormais des problèmes de stationnement, notamment à Paris. Un autre futur était pourtant possible.
Dans les entreprises, quelle forme prend la mobilisation de ces profils convaincus qu'ils auront plus d'impact en menant la transition dans leur entreprise qu'en démissionnant ?
Le facteur âge ne joue pas toujours dans la direction que l’on imagine spontanément pour expliquer les comportements environnementaux. Ce n’est d’ailleurs souvent pas la variable la plus puissante.
Si les politiques climatiques restent insuffisantes, c’est aussi, comme le suggère un ouvrage récent, car les administrations portant le sujet peinent à se faire entendre au milieu des autres.
En France comme en Allemagne, le retour de l’ISF à l’échelle nationale semble improbable. La réalité semble toute autre au niveau de l’UE où ses partisans peuvent aussi jouer de l’argument climatique.
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
Le plan écologique présenté par le président français souffre de plusieurs impensés, comme la mobilisation de la société (sobriété) et la part des émissions liées à nos activités à l’étranger.
Nos choix en matière de transport influencent notre entourage. Ce levier pourrait être mis à profit par les décideurs pour améliorer l’efficacité des politiques visant à changer les comportements.
Anna Creti, Université Paris Dauphine – PSL; Aliénor Cameron, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières et Marc Baudry, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières peut-il faire en sorte que les entreprises ne choisissent pas d’aller polluer ailleurs qu’en Europe où le prix du carbone est en forte hausse ?
Un véhicule électrique est aujourd’hui plus intéressant qu’un thermique en ville au-delà de 9 000 kilomètres parcourus par an. Ailleurs, il peine encore à se montrer compétitif.
Cette aventure à bord d’un vélocar, qui part de la Bretagne pour arriver en Provence, a vocation à mettre en avant d’autres formes de mobilité et de voyage.