Zones agricoles, aires périurbaines, friches industrielles, massifs forestiers… La réparation du monde passera par la reconfiguration de ces espaces géographiques et sociopolitiques.
Porsches installées sur le rassemblement dominical du parking public des Moulins à Villeneuve d'Ascq, fin 2018.
Gaëtan Mougin
Gaëtan Mangin, Université Bourgogne Franche-Comté (UBFC) and Hervé Marchal, Université de Bourgogne – UBFC
Parce qu’on habite son automobile, qu’on lui parle, qu’on y passe des moments décisifs, il est possible de rendre compte d’un attachement certain à cet objet épais de ce qu’on projette sur lui.
Les alternatives à l'automobile demeurent encore trop peu appliquées ou pensées notamment dans les zones rurales et périphériques.
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Dans le contexte actuel, satisfaire par soi-même quelques besoins vitaux permet de recouvrer un peu de sentiments de capacité et de liberté. Les espaces loin des villes le permettent.
Des policiers anti-émeute montent la garde devant les manifestants lors d'une marche appelée par l'union d'action syndicale pour demander de meilleures mesures de sécurité contre le terrorisme, le 16 septembre 2019 à Ouagadougou.
Issouf Sanogo/AFP
La prolifération des groupes armés terroristes issus des périphéries du Burkina Faso s’explique, en grande partie, par la déliquescence d’un État perçu, très souvent, comme illégitime.
Dans la ville de Beersheva, des bannières électorales font la promotion du Likoud et de Netanyahou, en russe et en hébreu, au 15 septembre 2019.
HAZEM BADER / AFP
Les immigrés et descendants d’immigrés résidents des villes périphériques parmi les plus pauvres de l’état sont les principaux supporters de la droite dure, et de Nétanyahou en particulier.
La problématique du commerce de centre-ville nécessite un regard pluriel (Ici, Honfleur dans le Calvados).
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Son déclin n’est pas inéluctable, à condition de repenser le centre-ville au-delà de sa dimension économique, soulignent les auteurs du livre « évolution du commerce de centre-ville ».
Mariam Abdoul et ses sept enfants évacués en décembre 2018 en raison de l'insalubrité de leur logement, posent devant les locaux d'une association d'aide à Marseille. Deux immeubles s'étaient effondrés le 25 novembre tuant huit personnes.
Clement Mahoudeau/AFP