Si la sécheresse pluviométrique des derniers mois n’est pas la plus importante des dernières décennies, elle a des effets agricoles et hydrologiques particulièrement marqués.
Les entreprises parlent de carboneutralité, décarbonisation atteinte du net zéro. Certaines visent même l’horizon 2030. À l’heure actuelle, il s’agit d’objectifs quasi impossibles.
Les scénarios du GIEC et de l’IEA incluent des capacités de capture, transport et stockage du CO₂, notamment pour les cimenteries et centrales à charbon.
Les discours en 2022 de diplômés de grandes écoles invitant à changer de modèle économique face à l’urgence écologique ont donné une résonance nouvelle à la notion de « bifurcation ».
On les croit résistants à tout, mais les insectes sont, eux aussi, sensibles au changement climatique. Le réchauffement notamment les met en danger. Quelles sont leurs stratégies de survie ?
La hausse des épisodes de sécheresse met la végétation à rude épreuve. Par quels mécanismes peuvent-elles résister ? L’exemple des agrumes, dont certaines variétés sont particulièrement résistantes.
Benjamin Sultan, Institut de recherche pour le développement (IRD); Christine Raimond, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et Gilles Boulet, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le lien entre réchauffement climatique et sécheresse existe, mais il est complexe à établir. Le réchauffement global de la planète peut en effet se manifester différemment en fonction des régions.
En transformant sa gouvernance au profit de l’environnement, Patagonia poursuit la voie empruntée par les fondations d’entreprises européennes. Mais sa proposition reste anecdotique en Amérique du Nord.
Les images évoquées par le réchauffement global des températures sont souvent celles de la fonte des calottes glaciaires. Mais un autre phénomène est aussi en marche : la redistribution du vivant.
Le changement climatique apparaît comme un facteur aggravant des conflits dans les zones les plus touchées. Une étude de l'université de Stanford confirme cette impression.
Sarah Thiriot, Ademe (Agence de la transition écologique)
Contrairement aux idées reçues, face au changement climatique la sobriété n’est pas forcément moins « acceptable » que les solutions technologiques. Elle peut même s’avérer faisable et désirable.
Face à l’écoanxiété, l’écopsychologie offre des pistes de réflexion et d’action pour aider ceux qui en souffrent. Retour sur des concepts très en vogue, et leur développement.
L’absence de normes définissant le bien commun et la place insuffisante des arguments scientifiques dans le débat démocratique fragilisent la capacité du libéralisme à faire face aux menaces globales.
Thibaut Faucon, Ademe (Agence de la transition écologique)
La low-tech dépasse la seule question de l’intensité et de la complexité technologique. Elle doit aussi s’inscrire dans un discernement à l’échelle de la société vis-à-vis de nos besoins.
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)