L’un des principaux devoirs de l’historien est de privilégier le savoir, et tout le savoir. « Sexe, race et colonies » est d’abord un livre adressé au public blanc.
Alexandra Midal, Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO)
Strangulation, asphyxie, crémation : rien n’est laissé au hasard dans le « Chateau » du premier tueur en série américain, H.H. Holmes, un maitre à penser du design et du fonctionnalisme. Bonnes feuilles.
Le très controversé Musée de la Bible, à Washington, vient d’annoncer le retrait de cinq manuscrits jugés contrefaits. D’où viennent ces fragments et comment sont-ils arrivés là ?
La violence scolaire épargne-t-elle les établissements les plus cotés ? Un arsenal sévère de sanctions décourage-t-il les débordements adolescents ? Non, comme le montre ce détour historique.
Les réactions épidermiques qui ont précédé et suivi la sortie du livre « Sexe, race et colonies » font obstacle à la réflexion et aux débats constructifs.
Doit-on, ou non, s’arroger le droit de reproduire des images dérangeantes, humiliantes, abjectes au nom de la science ? En vérité, il n’y avait que deux options : montrer ou ne pas montrer.
Il n’y aurait pas eu de Black Panther Party sans les femmes : elles ont exprimé leur besoin de reconnaissance et de pouvoir comme rarement dans les autres groupes de l’époque.
Cyril Marcigny, Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP)
Véritable conservatoire archéologique, ce site offre un champ d’investigations étend sur les modalités d’occupation des lieux en 1944, et des comportements sociaux en milieu confiné.
La Cité de l'Architecture et du Patrimoine consacre en ce moment une exposition au Crac des Chevaliers, célèbre forteresse édifiée au cœur du Comté de Tripoli au XIIe siècle.
De récents travaux archéologiques ont montré les capacités de navigation des populations premières de l’archipel antillais et l’importance des liens entre les communautés des différentes îles.
Nathalie Heinich, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
L’identité n’est ni une notion molle, signifiant tout et n’importe quoi ni, à l’opposé, une réalité substantielle qu’il suffirait d’observer. Bonnes feuilles de « Ce que n’est pas l’identité ».
L’homme politique qui sait reconnaître et saisir le kairós s’impose comme un visionnaire et un homme providentiel qui a su lire l’enchaînement mécanique d’une destinée qu’il impose à tous.
Les « fake news » ne sont qu’un exemple parmi d’autres d’un réinvestissement des principes du stratège chinois Sun Tzu : manipuler pour mieux contrôler.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay