Les consommateurs ne sont, pour beaucoup, pas hostiles au rapprochement entre circuits courts et grande distribution. Encore faut-il bien s’y prendre pour ne pas passer pour un opportuniste.
Innovation qui a charmé dans un premier temps, les drive n'ont pas néanmoins provoqués de vastes remises en question chez les salariés des structures plus classiques.
Pour le personnel, le développement du commerce électronique a été vu comme une chance avant de provoquer tout un questionnement identitaire sur leur rôle.
Les caddies devant l’entrée principale, l’une des actions des distributeurs pour renforcer leur image prix.
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Face aux effets de l’inflation sur le consommateur, les enseignes s’efforcent de limiter le gaspillage, s’ouvrent au marché de l’occasion… et mettent en avant leurs propres marques.
File d'attente au pied de la tour Eiffel.
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Les enseignes multiplient aujourd’hui les expériences visant à renforcer la traçabilité et la confiance des consommateurs dans leurs achats.
Pour les produits comme les fruits et légumes, les consommateurs restent attachés à la possibilité de les voir, les toucher, les sentir ou même les goûter avant de les choisir.
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Les recherches récentes indiquent qu’en virtuel, les consommateurs se montrent plus sensibles à des offres de fruits et légumes « modérément » difformes, qui véhiculent une image plus qualitative.
Un commerçant range une boite de conserve de nourriture halal dans un rayon, le 17 février 2010 dans une épicerie du centre ville de Marseille.
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À en croire les propos de Gérald Darmanin, les rayons de produits ethniques de supermarchés poussent au communautarisme. Le marketing ethnique serait-il contraire à l’esprit du vivre ensemble ?
Dans un supermarché de Rabat en avril 2008.
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Lorsque faire ses courses rime avec indépendance et égalité de genre, le cas des Marocaines.
Pendant le confinement, les consommateurs forcés de modifier leurs habitudes d'achats ont perçu une augmentation significative des prix.
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Face à la récession, la guerre des prix entre les enseignes de distribution fait rage. Or, une stratégie de communication orientée sur la sécurité et la confiance s’avère aussi indispensable.
L'annonce d'un confinement « jusqu'à nouvel ordre » en mars dernier a généré une peur de manquer et des comportements impulsifs chez les consommateurs.
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Lorsqu’il s’agit de se nourrir, l’Homo œconomicus adopte des comportements bien spécifiques – ce qui explique la ruée des consommateurs vers les supermarchés plutôt que vers les banques début mars.
Entre ruée sur les supermarchés et engouement pour le drive ou les circuits courts, le confinement a provoqué des changements de consommation notables.
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Les craintes sur le pouvoir d’achat pourraient notamment démentir les intentions des Français qui souhaiteraient désormais privilégier les circuits courts, le bio ou les produits locaux.
Entre le 9 et le 15 mars, les ventes en valeur de la distribution alimentaire ont augmenté de 38% par rapport à l’année précédente en France.
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La crise actuelle profite de manière inégale au secteur. Les changements récents dans le comportement des consommateurs pourraient mener à des évolutions durables.
Les consommateurs sont de plus en plus exigeants envers les grandes surface. Ils demandent une juste rémunération des producteurs et un impact environnemental réduit dans leurs achats.
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Ces deux axes de communication paraissent antagonistes. Pourtant, aux yeux de certains consommateurs, certaines grandes surfaces réussissent à résoudre le paradoxe.
Près des trois quarts des millenials seraient prêts à utiliser une bouteille consignée.
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Les jeunes consommateurs hyperconnectés attendent notamment des marques qu'elles mettent à disposition plus d'informations sur l'empreinte écologique des produits.
Pour l’heure, rien ne peut mieux se mettre au diapason d’un être humain qu’un autre être humain.
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La technologie n’est pas encore prête à produire le niveau de service que peut assurer un humain, même si le consommateur ne mesure pas la valeur ajoutée des tâches accomplies.
Moralscore.org, une start-up qui propose de banaliser l’éthique comme critère de choix interroge la place des industriels dans la transition alimentaire.
La problématique du commerce de centre-ville nécessite un regard pluriel (Ici, Honfleur dans le Calvados).
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Son déclin n’est pas inéluctable, à condition de repenser le centre-ville au-delà de sa dimension économique, soulignent les auteurs du livre « évolution du commerce de centre-ville ».
Carrefour a lancé le programme « Act for Food » avec le slogan « on a tous droit au meilleur ».
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À l’heure où les consommateurs sont devenus plus soucieux de leur alimentation, les enseignes de la grande distribution en font à leur tour une priorité. Simple stratégie ou vrai tournant de société ?
Le modèle de l'hypermarché fondé une stratégie d'économies d'échelle a vécu.
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Les alliances internationales annoncées par Auchan, Casino et Carrefour font partie d’une stratégie défensive. Elles ne seront pas suffisantes pour résoudre les problèmes de ces enseignes.
La France s’est engagée à diviser par deux l’ampleur du gaspillage alimentaire d’ici à 2025.
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Le cas de la start-up Phenix montre que la lutte contre le gaspillage alimentaire nécessite un contexte réglementaire incitatif et des logiques d’innovation à l’échelle de l’écosystème d’affaires.
Professor - Strategy, Organizations & Society - Scientific Co-Director of the Deloitte Chair "Circular Economy & Sutainable Business Models", ESCP Business School
Professeur Emérite de Nutrition Université Sorbonne Paris Nord (Paris 13) - Praticien Hospitalier Département de Santé Publique, Hôpital Avicenne (AP-HP), Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord
Maitre de Conférence Université Paris 13, Praticien Hospitalier, Hôpital Avicenne (AP-HP), Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)