L’idée d’une France enseignant aux jeunes colonisés les programmes métropolitains s’avère relever d’une histoire légendaire.
Une femme tient une pancarte indiquant « Nous sommes des Noirs libres » lors d'une manifestation consécutive à la mort de Joao Alberto Silveira Freitas à Porto Alegre, au Brésil, le 23 novembre 2020.
Silvio Avila/AFP
Les arnaques en tout genre ont envahi nos boîtes mail. Entre enrichissement personnel et subversion décoloniale, l’étude des « brouteurs » ivoiriens permet de mieux comprendre ces cyber-escroqueries.
Une image du film “Princesse Tam Tam”, avec Joséphine Baker.
Youtube
Joséphine Baker s'est approprié les stéréotypes associés à sa couleur de peau dans un jeu de paradoxes oscillant entre acceptation et détournement des représentations imaginaires européennes.
Un policier français se tient près de 74 kg de cannabis, de munitions et de billets de banque saisis par la police le 16 octobre 2015 à Marseille.
Anne-Christine Poujoulat/Afp
Les mesures prises en France pour lutter contre le cannabis sont souvent décriées. Or ces dernières s’inscrivent dans l’histoire coloniale de la France et son rapport très politique à cette substance.
Au nom d’une vision fantasmée d’une Afrique sauvage et paradisiaque, les organisations internationales qui orientent la gestion des parcs naturels africains vident ceux-ci de leurs habitants humains.
Le film achève de démontrer que la fabrique d’une identité de groupe, loin d’être anodine, relève de la fiction ou d’une illusion identitaire.
Depuis le début de la pandémie de la Covid-19, quand il est question de l’Afrique, on nous annonce des catastrophes qui ne se réalisent pas, alors que c’est l’hécatombe presque partout en Occident.
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Malgré ce que nous annoncent depuis des mois les prophètes de malheur, beaucoup de pays d’Afrique subsaharienne gèrent plus efficacement la crise sanitaire que les pays occidentaux.
La statue de Colbert devant l'Assemblée nationale a été taguée de l'inscription « négrophobie d'État » le 23 juin. Ministre de Louis XIV, il est considéré comme à l’initiative du Code noir.
Joël Saget/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Les débats actuels autour du racisme, de la mémoire, du passé colonial font rage. Ils traduisent une amplification de failles à l’œuvre depuis un demi-siècle au sein de la société française.
Le piédestal vide de la statue d'Edward Colton à Bristol, en juin 2020.
Wikipédia / Caitlin Hobbs
De Colston à Colbert, l’actualité des dernières semaines appelle une réflexion sur la statuaire publique, ses usages politiques et ses rapports à l’Histoire.
Des ouvriers nettoient une statue d'Andrew Jackson dans le parc Lafayette récemment réouvert près de la Maison Blanche, à Washington DC, le 12 juin 2020.
Mandel Ngan / AFP
À travers le monde, les statues et monuments représentant des figures majeures du colonialisme et la traite d’esclaves sont devenus la cible des manifestants contre le racisme et la discrimination.
Une femme visite le musée du quai Branly-Jacques Chirac où quelque 300 000 œuvres originaires d'Afrique, du Moyen-Orient, d'Asie, d'Océanie et des Amériques sont exposées le 15 mars 2018, à Paris.
Ludovic Marin/AFP
D’où vient l’appropriation culturelle ? Entre colonialisme, discriminations raciales et appréciation d’une culture, la frontière entre art et appropriation est fine.
Ce n’est pas l’ethnie qui est à la racine des conflits contemporains, mais plutôt la difficile coexistence de différentes légitimités dans la gestion et les modes d’accès à la terre.
La Porte dorée à Jérusalem, entre 1856 et 1860.
Franck Mason Goof, Library of the Congress
Si le nom d’Edward Wilmot Blyden ne nous dit pas grand-chose aujourd’hui dans le monde francophone, l’homme fut incontestablement l’un des grands intellectuels africains du XIXᵉ siècle.
Un pan méconnu de l’histoire de l’abolition de l’esclavage révèle comment le travail forcé a été mis en place au nom d’une supposée « mission civilisatrice ».
La prohibition du cannabis en France a une riche et mouvementée histoire coloniale, teintée par le racisme et la ségrégation.
Francois Nascimbeni/AFP
Pourquoi quitter une zone stable, qui permet d’avoir une croissance économique soutenue avoisinant les 7 %, au moment où l’Afrique affiche son taux de croissance le plus faible depuis 25 ans (1,6 %) ?
Professeur d’éthique, de philosophie du droit et de philosophie politique, Université catholique d’Afrique centrale, Fellow 2011-Collegium de Lyon, Réseau français des instituts d’études avancées (RFIEA)