La crise a transformé les besoins des clients, qui se disent aujourd’hui plus sensibles aux communications numériques qui dépassent le seul champ commercial.
Natacha Tréhan, Grenoble IAE Graduate School of Management
Plusieurs exemples montrent qu’une stratégie plus responsable légitime les acheteurs, limite les conflits avec les fournisseurs, favorise l’intelligence collective et stimule l’innovation.
En apportant son aide aux entreprises sans distinction de performance, l’État a sans doute engagé des ressources qui seront difficiles à rembourser et ne permettront pas un rebond des plus fragiles.
La rhétorique antisystème a envahi l’espace médiatique et politique et n’a jamais été aussi présente en France et dans le monde. Les candidats issus de l’entreprise l’ont bien compris.
Dans une série de témoignages, les dirigeants, surpris par la violence de la crise mais aussi par les capacités d’adaptation de leurs équipes, déclarent notamment qu’ils sont devenus plus humbles.
Ce statut devait permettre au géant alimentaire de mieux se protéger d’une éventuelle OPA. Une stratégie qui semble s’être retournée contre Emmanuel Faber, récemment évincé de la présidence.
Une étude prospective fondée sur le « jeu des acteurs » montre que les discussions actuelles au niveau européen devaient impulser une période de mutation dans l’économie numérique, mais aussi au-delà.
La mise en avant de la passion des artisans pour leur travail dans la communication permet notamment de répondre aux nouvelles aspirations des consommateurs.
À l’instar du défunt PDG d’Apple Steve Jobs, il existe plusieurs cas de personnes disparues qui conservent une influence sur le quotidien d’une organisation.
Pour combler le manque de proximité avec les consommateurs, les marques peuvent miser sur la gamification, l’« edutainment » ou encore les dispositifs « phygitaux ».
La désintégration du temps, de l’espace et des relations engendrée par le télétravail peut être contrebalancée en plaçant les valeurs humanistes au cœur des organisations.
Une recherche montre que, globalement, un cadre législatif et institutionnel favorisant la performance sociale et environnementale influence positivement les entreprises. Mais des exceptions existent.
Les stratégies d’influence des industriels du plastique ont abouti à un délai de près de 20 ans entre les premières études alertant sur les dangers de ce composé chimique et son interdiction.
Les fonds qui s’adonnent à la vente à découvert peuvent faire plonger les cours d'une entreprise en trois jours. Leurs méthodes permettent pourtant de révéler certains dysfonctionnements bien réels.
Les mesures de lutte contre la pandémie ont fait en sorte que les gens travaillent à domicile, mais cela a engendré de nouvelles menaces pour la cybersécurité. Les entreprises doivent réagir.
Une étude mondiale montre que la France fait partie des pays où les usagers ont le moins de réticences à partager une partie de leur vie privée avec des entreprises tierces.
Plusieurs plates-formes françaises se développent en prenant systématiquement en compte les interactions entre identification des clients, proposition de valeurs et monétisation de leurs solutions.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)