Sarah Gensburger, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Un éclairage sociologique sur le débat actuellement en cours dans de nombreux pays du monde sur l’opportunité ou non de déboulonner des statues honorant des personnalités controversées.
En Australie et en Nouvelle-Zélande comme ailleurs, jeter à bas des monuments et changer les noms de lieux rendant hommage au passé colonial ne suffira pas à régler le problème du racisme.
De Colston à Colbert, l’actualité des dernières semaines appelle une réflexion sur la statuaire publique, ses usages politiques et ses rapports à l’Histoire.
En Allemagne, où l’extrême droite progresse, la question de la commémoration du 8 mai 1945 et, plus largement, de la perception de la Seconde Guerre mondiale, n’est pas tranchée au niveau national.
L’Autriche a longtemps hésité entre un discours victimaire sur son sort durant la Seconde Guerre mondiale et la reconnaissance de l’adhésion au nazisme d’une large partie de sa population.
Valérie Rosoux, Université catholique de Louvain (UCLouvain); Aline Cordonnier, Université catholique de Louvain (UCLouvain), and Pierre Bouchat, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
En Belgique, les deux principales communautés, les Wallons et les Flamands, ont longtemps cultivé des mémoires différentes de la Seconde Guerre mondiale. Cette divergence s’atténue progressivement.
Territoire en large partie roumain en 1940, l’actuelle Moldavie a été envahie par l’URSS, reprise par la Roumanie fasciste avant de redevenir soviétique. Cette histoire a laissé des traces profondes.
En Russie, le 9 mai, longtemps jour de deuil et de recueillement, est devenu une célébration bravache et vindicative. Une évolution voulue par les autorités, mais regrettée par la population.
La mémoire de la Seconde Guerre mondiale est un enjeu majeur en Ukraine. Ce débat tient notamment une place importante dans son conflit actuel avec la Russie.
En Pologne, où les débats mémoriels se trouvent au centre de la vie politique, le parti au pouvoir cultive un discours « martyrologique » sur le sort du pays pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le 8 mai 1945 et la Seconde Guerre mondiale n’ont pas la même signification partout dans le monde. Dès lors, est-il possible d’en construire un récit universel ?
Les étudiants disent ne pas avoir la tête aux études ? Les sciences cognitives leur donnent raison. Il y a un lien démontré entre les émotions négatives et les difficultés de concentration.
Si le sommeil est répandu dans tout le monde animal, c’est bien qu’il joue un rôle primordial. De fait, la privation de sommeil va de pair avec des troubles métaboliques et neuropsychiques.
L’apnée du sommeil est un trouble répandu mais sous-diagnostiqué, dont l’impact sur la qualité de vie est important : somnolence, fatigue mentale, risque de maladies chroniques… Explications.
Il n’y pas une seule région cérébrale dévolue à la mise en mémoire, mais plusieurs. Et il importe de mieux les connaître dès lors qu’on souhaite prendre en charge ceux dont la mémoire défaille.
Un jeune sur quatre n’aurait pas entendu parler de la Shoah, révèlent des sondages, alors que l’on commémore la libération d’Auschwitz. Comment renforcer l’exercice de ce devoir de mémoire ?
Alors que s’ouvre le deuxième semestre commence le temps des bonnes résolutions. Étudiants, et si vous peaufiniez vos prises de notes ? La recherche montre que le jeu en vaut la chandelle.
Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)
Directeur de l'unité Neuropsychologie et imagerie de la mémoire humaine, Inserm, Ecole Pratique des Hautes Etudes, Université de Caen Normandie, Université de Caen Normandie
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2