Maria Ianeva, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
La co-présence au travail n’est-elle qu’une affaire de co-localisation, comme le laissent parfois penser certains accords de télétravail ou certaines manières d’aborder le « travail hybride » ?
Les hommes et les femmes ne vivent pas le télétravail de la même façon. Des différences sont également observables entre les Québécois et les Français.
Le trop-plein de normes, loin de réduire l’incertitude, réduit l’efficacité des organisations, entreprises comme administrations. Il est urgent de redécouvrir les vertus d’un flou bien maîtrisé.
Le télétravail a certes conduit à recentrer les déplacements autour du domicile, mais son impact reste faible en ce qui concerne la motorisation des ménages et leur lieu de résidence.
Une étude menée en région Aquitaine révèle des attentes des jeunes générations sur lesquelles les petites entreprises peuvent capitaliser pour s’imposer dans la « guerre des talents ».
Amazon a récemment été condamnée par la Cnil pour une surveillance trop intrusive de ses salariés : comment les gérants des entreprises peuvent-ils répondre à cette problématique ?
Une expérience menée en 1970 dans les locaux IBM a été prémonitoire tant quant à l’instauration des flex office, ces espaces sans postes attribués, que du modèle qui pourrait venir le supplanter.
Québec doit négocier avec ses fonctionnaires la gestion du télétravail, mais il ne peut s’appuyer sur aucune donnée. La performance du télétravail est tenue pour acquise, sans preuve à l’appui.
Paternité, congé menstruel, semaine de quatre jours… De nombreuses entreprises lancent des initiatives qui peuvent inspirer de futures évolutions réglementaires.
WeWork a déposé le bilan aux États-Unis. Perçue à ses débuts comme une start-up visionnaire, elle semble finalement être devenue un simple gestionnaire immobilier déconnecté des évolutions du travail.
Les individus ne peuvent agir totalement seuls pour se protéger des méfaits de la digitalisation des organisations. Un ouvrage propose ainsi des pistes pour une bonne régulation.
Plébiscité d'abord par les start-ups et les groupes du numériques, le flex office gagne du terrain dans toutes les entreprises et va faire son entrée dans le dictionnaire.
Pour répondre aux aspirations de sens au travail, les organisations doivent développer l’écoute et la remontée d’informations de leurs équipes. Des méthodes simples existent.
Les espaces de travail collaboratifs, dont le développement dépend étroitement du soutien public, souffrent notamment d’un essoufflement du télétravail.
Être amical au travail peut accroître le bonheur et la productivité. Si on veut tirer le meilleur parti de sa vie professionnelle, le mieux est d’essayer de créer des amitiés.
Professeure à l'Université TELUQ, Université du Québec, directrice de l'ARUC sur la gestion des âges et des temps sociaux et de la Chaire de recherche du Canada sur l'économie du savoir, Université TÉLUQ